Mo Salah, comme un malaise

Entre une blessure à l’épaule à gérer (il a manqué le premier match de son équipe), un camp de base loin de tout à Grozny et l’encombrante présence du maître des lieux Ramzan Kadyrov, le Premier ministre tchétchène avec lequel il n’a pas eu d’autre choix que de s’afficher (il a même reçu la citoyenneté honorifique, ce qui a créé la polémique en Égypte), le Mondial de Mohamed Salah a été compliqué. Très compliqué.

Si bien que d’incessantes rumeurs ont laissé entendre que la star des Pharaons, qui aurait mal vécu l’utilisation politique de son image, voulait claquer la porte à la sélection égyptienne une fois la Coupe du Monde terminée. Le tout à seulement 26 ans…

En conférence de presse, après la dernière défaite de l’Égypte, Hector Cuper a été forcé de couper court à ces rumeurs qui enflaient. Alors que Mohamed Salah, lui, ne s’est pas prononcé sur le sujet et a préféré faire profil bas à la suite de l’élimination sans gloire des Pharaons, battus dans les arrêts de jeu par l’Arabie saoudite, lundi.

"Je tiens à m’excuser auprès de tous les Égyptiens qui sont venus nous supporter ici durant trois matches. Je sais que c’est difficile pour eux, comme ça l’est pour nous", a précisé la star de Liverpool.

"Je tiens juste à dire que nous sommes parvenus à disputer la Coupe du Monde après 28 ans de disette et que certains joueurs n’avaient peut-être pas assez d’expérience pour répondre aux exigences d’une telle compétition. Mais je vous l’assure : nous serons de retour en 2022."

Un indice qui pourrait laisser penser que ce sera avec lui. Histoire que l’histoire entre Mo Salah et la Coupe du Monde ne s’arrête pas sur une épopée russe peu convaincante, à tous les niveaux…

M. J.