La Mannschaft veut égaler les deux records du Brésil Comme l’Italie, l’Allemagne arbore quatre étoiles sur sa vareuse. Un luxe dont seule la Seleçao brésilienne n’est pas envieuse avec ses cinq victoires finales. Cette même équipe du Brésil possède un autre record après lequel court la Mannschaft : remporter deux Coupes du Monde de suite. Seul le Brésil de Pelé (1958, 1962) a réussi cet exploit. Mais qu’en sera-t-il dans quatre semaines ?
Le champion du monde en titre débarque en Russie avec une mission bien précise.
À l’aube de ce premier match contre le Mexique, la sélection de Joachim Löw ne semble pourtant pas aussi étincelante et dominatrice que d’habitude. Les Allemands n’ont d’ailleurs remporté qu’une seule de leurs six dernières joutes amicales.
D’abord des partages face à l’Angleterre, la France et l’Espagne puis deux défaites successives, contre le Brésil (0-1) et en Autriche (2-1). La courte et peu convaincante victoire vendredi dernier devant l’Arabie saoudite (2-1) n’a pas non plus eu le don de rassurer les fans allemands.
Mais lorsque la vraie compétition débute, la Mannschaft se transcende. Juste avant d’atteindre la demi-finale de l’Euro 2016, elle avait perdu à deux reprises en quatre rencontres de préparation.
Idem deux ans plus tôt : deux inquiétants matches nuls face à la Pologne et au Cameroun avant de tout écraser sur son passage et de soulever la Coupe du Monde… L’exemple de l’Euro 2012 est tout aussi flagrant : une victoire et deux revers puis une demi-finale.
Ces rencontres de préparation sont la preuve qu’une équipe n’est plus la même lorsque l’enjeu devient réel. "Je vous promets que lorsque le tournoi commencera, nous serons à notre meilleur niveau", met en garde Joachim Löw. "Peut-être que les gars sont un peu fatigués, mais c’est normal après deux semaines d’entraînement, mais lorsque la compétition commencera nous serons plus forts que jamais."
Et prêts à continuer à afficher des statistiques monstrueuses qui pourraient confirmer, une fois de plus, le célèbre adage : et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne…
Simon Hamoir