Même pas un petit tour et puis s’en va
- Publié le 20-06-2018 à 16h32
- Mis à jour le 20-06-2018 à 16h31
par jean-marc ghérailleMême si certains ont déjà l’impression d’une overdose de matches (si, si…), la Coupe du Monde 2018 vient à peine de débuter. Alors que les vraies stars comme Cristiano Ronaldo ont déjà apposé leur griffe, que d’autres connaissent des retards à l’allumage, j’aimerais parler de ces malheureux pour qui c’est déjà fini. Le Danois Kvist et le Tunisien Hassen sont déjà rentrés à la maison alors que leur pays n’est pas (encore) éliminé. La blessure qui tombe au mauvais moment et qui vous prive de la chance de votre vie. Certes, ils ne sont pas morts et peut-être que d’autres tournois se présenteront à l’avenir. Ou pas. Car être sélectionné pour un Mondial, cela signifie d’abord que votre pays a gagné son ticket. Ni le Danemark ni la Tunisie n’ont la certitude d’en être dans quatre ans au Qatar.
Autre condition sine qua non : qu’en tant que joueurs, ils soient l’un et l’autre toujours dans les conditions pour faire partie des vingt-trois élus. Bref (c’est le cas de le dire pour leur participation minimaliste), Kvist et Hassen resteront parmi les grands malheureux de ce Mondial 2018. Même si leurs noms disparaîtront rapidement de nos mémoires qui n’ont tendance à retenir que les stars et les exploits.
Comme ces Diables Rouges dont tout le monde (ou presque) a oublié la présence lors d’une Coupe du Monde. Comme Raymond Mommens en 1986, Jean-François de Sart ou Marc Van Der Linden en 1990 ou encore Sven Verman et Gaetan Englebert en 2002.