Comme beaucoup d’observateurs, les équipiers de Carcela sont sous son charme Dans le vestiaire, il fait l’unanimité tant pour son comportement que pour son implication de tous les jours. À 28 ans, Mehdi Carcela a bien endossé son costume de leader. Le Marocain prend davantage ses responsabilités et cela plaît à ses équipiers.
"C’est un bonheur de jouer avec lui. On peut s’estimer heureux de l’avoir avec nous", précise Paul-José Mpoku. Le Congolais, ami proche de Carcela, allait même plus loin, non sans une pointe d’humour. "Mehdi, c’est un phénomène et pas que sur le terrain, il l’est dans tous les domaines (rires). Contre Genk, il a encore montré toute l’étendue de son talent avec son pied gauche magique. Il fait preuve de clairvoyance même si, à certains moments, sa vision est un peu trouble comme en fin de match contre Genk lorsqu’il m’oublie totalement (rires). Plus sérieusement, c’est formidable de jouer à ses côtés."
Il y a dix ans , il l’acclamait depuis les gradins de Sclessin en tant que jeune supporter, aujourd’hui, Edmilson Junior est l’équipier de son idole d’enfance.
"C’est un très grand joueur. Je suis évidemment extrêmement content qu’il ait rejoint le club l’hiver dernier."
Pourtant, Edmilson Junior aurait pu craindre pour sa place à l’annonce du retour de Mehdi Carcela sous la forme d’un prêt avec option. Finalement, ce retour aura été salvateur pour le Belgo-Brésilien qui n’a jamais été aussi bon que depuis l’arrivée de Carcela (cinq buts et quatre assists).
"Mehdi apporte un plus à tout le monde. Dans mon chef, sa présence me libère davantage d’espaces sur le terrain. Pour l’adversaire, c’est très complexe de défendre face à Polo, Mehdi et moi car le danger peut survenir de partout."
L’arrivée de Carcela décharge également Edmilson… au niveau des fautes subies. "Depuis qu’il est là, c’est lui la cible (rires). Le foot, c’est un sport d’hommes, donc on ne se plaint pas."
K. S.