Les fans unanimes : Spasibo Russia
- Publié le 13-07-2018 à 20h53
- Mis à jour le 13-07-2018 à 20h52
Les derniers Belges présents en Russie font le point sur leur Mondial, avant de dire au revoir à un pays qui les a tous séduits Depuis Belgique-Panama à Sotchi, nous en avons croisé, des supporters belges aux quatre coins de la Russie !
Jean-Marc Simon et son épouse y voyagent depuis un mois : "Pour nous, vivre une Coupe du Monde et visiter la Russie, c’était l’occasion de combiner deux rêves de longue date. Je ne dévoilerai pas le budget total de l’opération pour ne choquer personne mais cela nous tenait vraiment à cœur. Tant pour l’aspect culturel que sportif."
Pour limiter les coûts, ils avaient réservé la plupart de leurs vols et hôtels en septembre, avant de connaître les adversaires des Diables. "Les hôtels étaient quatre fois moins chers avant le tirage au sort. On en a profité pour voir un Suisse-Costa Rica à Nijni Novgorod. C’est aussi ça, le Mondial."
Johnny Pinchart, lui, aura dépensé environ 4.000 euros au total. Soit deux fois plus que le Bruxellois Olivier Lebbe, qui n’est pourtant rentré en Belgique qu’entre le troisième match de groupe et le quart de finale. "J’en suis à 900 euros de tickets, 730 euros de transport et 400 euros de logement. On totalise 85 heures de voyage, avec beaucoup d’escales, pour réduire les coûts. Mais ça fait partie de l’aventure !"
Peu importe leur budget, les trois hommes se rejoignent sur de nombreux points : "Le meilleur souvenir ? Battre le Brésil, qui plus est dans la surprenante et très jolie ville de Kazan !"
"Voir la tête des Brésiliens en sortant du stade valait le détour. Ils étaient très arrogants et trop sûrs d’eux avant le match", explique Johnny Pinchart.
L’autre point qui fait l’unanimité chez les Belges présents en Russie : la qualité de l’accueil et de l’organisation. Jean-Marc Simon a un exemple précis en tête : "Si le Russe doit passer dix coups de fil pour résoudre ton problème, il le fera sans rien attendre en retour. Nous avons d’ailleurs donné nos places pour la petite finale à une nouvelle amie rencontrée à Saint-Pétersbourg. Pour eux, ça représente un mois de salaire et des souvenirs inoubliables. Quant à nous, on a gagné un concours qui nous permet de voir la finale donc c’était plus simple de rester dans la capitale."
Finalement, la plus grande déception de ces supporters tient plus aux Belges qu’à la Russie : "Pour une demi-finale de Coupe du Monde qui se joue à trois heures de Bruxelles, on aurait pu être 10.000. Au lieu de ça, nous n’étions même pas 1.000", regrette Olivier Lebbe.
Qu’à cela ne tienne, tous rentreront en Belgique avec des étoiles plein les yeux. À défaut d’en avoir une sur leur prochaine vareuse des Diables.
Nicolas Christiaens