Le B n’a jamais explosé
- Publié le 15-08-2018 à 19h11
Son cas est le plus récent. Et peut-être aussi le plus frustrant. Depuis son arrivée à Charleroi, durant l’été 2016 (après un test non concluant au… Standard), tout le monde s’accorde à dire, au sein du club zébré, que Chris Bedia a un énorme potentiel. Grand, athlétique, rapide (quand il le veut), puissant, plutôt bon techniquement, l’attaquant ivoirien présente un profil comparable à celui de Kalifa Coulibaly. Mais à l’inverse de l’ancien Gantois, Bedia n’a jamais explosé (comme Mehdi Bayat le promettait pourtant chaque été). Il y a bien eu ces trois buts en trois matches au début de l’automne 2016 mais, dans l’ensemble, le B (son surnom au Sporting) a souvent été décevant. Avec seulement 8 roses plantées en 72 apparitions sous le maillot carolo, il n’a pas eu le rendement escompté. Adorable en dehors du terrain, Bedia ne s’est sans doute pas arraché sur la pelouse pour prétendre à mieux. Un brin nonchalant, il a souvent été réticent à l’idée d’effectuer le boulot défensif que lui demandait Felice Mazzù. Et lorsque le déclic s’est opéré dans sa tête, au début de l’année 2018 (sa mentalité avait complètement changé), le B n’est pas parvenu à enchaîner les buts pour gonfler son capital confiance. Ce dernier avait encore diminué lorsqu’il a été rétrogradé troisième attaquant, derrière Kaveh Rezaei et Jérémy Perbet, ces dernières semaines… alors qu’il avait pourtant commencé la saison comme titulaire, à la suite de sa bonne préparation.
Pour tout le monde, le prêt (avec option d’achat) à Zulte Waregem semblait être la meilleure option.
Reviendra-t-il à Charleroi ? L’avenir nous le dira…