La semaine de vérité de Griezmann
Le Français espère être fixé sur son avenir d’ici à ce samedi.
- Publié le 11-06-2018 à 18h44
Le Français espère être fixé sur son avenir d’ici à ce samedi. "Oh, tu me fais c…" Antoine Griezmann sourit mais sait qu’il ne peut pas s’échapper. L’attaquant l’a répété depuis de longs mois : son objectif est d’être fixé sur son avenir en club la saison prochaine avant le début de la Coupe du Monde pour disputer le tournoi en étant libéré. Et au micro de Téléfoot, il l’a indiqué une nouvelle fois : "Cela commence samedi, donc cela va être cette semaine. Je l’espère, c’est mon souhait."
"En tout cas, je peux vous dire qu’il va rester en Espagne", a renchéri Didier Deschamps pour chambrer son attaquant.
En privé, le sélectionneur a insisté auprès du joueur pour qu’il tranche cet épineux sujet avant ce premier match contre l’Australie afin qu’il soit dans les meilleures dispositions. La situation de Griezmann est à la fois simple et complexe.
À 27 ans, l’attaquant arrive à un tournant de sa carrière avec une idée fixe : enrichir son palmarès. Qu’il l’ait agrémenté d’une Ligue Europa cette saison pourrait le convaincre d’étirer un peu plus son séjour à l’Atlético où il est arrivé à l’été 2014. Le Français attend désormais des garanties sportives de ses dirigeants et espère que la venue de Diego Costa qui a coïncidé avec son net regain de forme depuis janvier ne sera que la première d’une longue série, avec en toile de fond cette finale de la Ligue des Champions qui se déroulera la saison prochaine au Wanda Metropolitano.
Financièrement, ses dirigeants seraient prêts à lui offrir un salaire que la presse espagnole estime à 14 millions d’euros par an pour le convaincre.
D’un autre côté , la tentation de rejoindre le FC Barcelone apparaît de plus en plus pressante. Les approches catalanes ont passablement irrité la direction de l’Atlético. Et tout un club se mobilise pour draguer l’attaquant. Même Lionel Messi.
À chacune de ses interviews, l’Argentin n’échappe pas à la question Griezmann. Et il sert à chaque fois la même réponse comme dans Sport : "Je ne sais pas si c’est une priorité. Je suis d’accord que pour remporter la Ligue des Champions, nous devons avoir les meilleurs joueurs et Griezmann est l’un d’entre eux. Si le club peut l’apporter, eh bien, je serai heureux."
Dans ce dossier, le Barça est tenté de jouer la montre pour une simple et bonne raison : à partir du 1er juillet, la clause libératoire de l’attaquant passera de 200 à 100 millions d’euros. Et les Barcelonais ne sont pas les seuls à occuper l’espace médiatique pour tenter d’influencer Griezmann : "Il sait ce qu’il veut faire", a rappelé le milieu de l’Atlético Koke.
L’attaquant n’en a tout cas plus que quelques dizaines d’heures pour l’annoncer et respecter son calendrier…