La meilleure nouvelle : Wesley reste

Au-delà de la large et facile victoire du champion en titre, c’est la promesse formulée par le pivot-buteur brésilien qui a surtout ravi la Venise du Nord.

Le Club Bruges ne veut pas céder la tête du classement. Il avait besoin d’inscrire au moins quatre buts et de creuser un écart de trois buts pour entamer la compétition en leader. Il l’a fait, en se hâtant même d’ouvrir le score pour imiter le Standard et Anderlecht.

Il n’a pas pour autant livré une prestation pleinement convaincante. "Ce fut bon, parfois, mais j’aurais aimé que mon équipe affichât plus de grinta, plus d’envie, plus d’ambition. C’est mon côté romantique qui voulait cela", a avoué Ivan Leko.

Le Club n’a pas brillé parce qu’il a pu s’économiser.

Dominé dans tous les domaines, Eupen ne lui a pratiquement pas opposé de résistance.

Claude Makekele le reconnaissait d’ailleurs sans ambage : "Quand, dans le fief du champion, on accuse trois buts de retard après vingt-cinq minutes, le match est déjà plié. Mes joueurs m’ont terriblement déçu. La prestation qu’ils ont livrée avant le repos est tout simplement indéfendable. Ils ont heureusement esquissé une petite réaction à la reprise. Je ne suis pas satisfait de leur attitude mais je ne suis pas inquiet. J’ai notamment vu des choses qui vont me permettre de consolider ma défense."

Le match aurait pu être animé : trois penalties, tous trois transformés, dont deux sur appels du Var, quatre autres buts - certains bien amenés - auraient pu conférer de l’intensité au débat.

Il n’en a rien été : Bruges était tellement supérieur que la rencontre a été émaillée de longues plages d’assoupissement collectif, d’autant plus que le public n’a pas crée non plus l’ambiance habituelle, ni avant le coup d’envoi, ni pendant le match. Si cet Eupen-là sera menacé de relégation, ce Club-ci a retrouvé un Vossen buteur mais pas encore une défense vraiment performante, ni dans son registre, ni à la relance. C’est un petit souci.

Michel Dubois