La chronique de François Kompany: "Dedryck, c’est 'le petit' de Vincent"
Par Yves Taildeman
- Publié le 18-06-2018 à 11h55
Par Yves TaildemanVincent est donc dans les 23, mais honnêtement : on n’a pas parlé de cela ces derniers jours. Il a essayé de régler mon FAN ID pour que je puisse assister au match contre la Tunisie. C’est ma faute - je l’admets : j’ai oublié de remplir un document. Il m’a mis en contact avec un responsable et puis c’est à moi de me débrouiller. Je ne veux pas le déranger. Qu’il se focalise sur le Mondial…
Vincent ne jouera pas contre le Panama, mais j’ai pleine confiance en Boyata. Ce ne serait pas correct de dire que Dedryck doit sa carrière à Vincent. Certes, c’est son petit - ils se sont côtoyés pendant presque six saisons à City - mais Dedryck a fait son trou lui-même. On se connait bien - tous les joueurs bruxellois se connaissent - mais on n’a pas grandi ensemble. Nous sommes du quartier Nord, Dedryck d’Evere.
Comment vont se dérouler les dernières heures avant le match ? Chacun a ses rituels. Il y en a qui vont à la toilette juste avant le match, d’autres écoutent de la musique. Comme mon frère. Avant le match, c’est plutôt de la musique calme qu’il préfère. D’autres montent toujours avec le même pied sur le terrain.
Je sens une grande confiance au sein du groupe, mais personne ne prend le Panama pour une équipe de D2. Il n’y a pas de petit pays au Mondial. Moi, par exemple, j’ai parié sur le Maroc et non sur l’Iran. À part la Russie, personne n’a gagné par un score fleuve. Les Diables vont tout donner du début à la fin, sans calculer leurs efforts. Ils veulent d’emblée se montrer.