Présent à Charleroi depuis le renouveau du club, l’Espagnol de 34 ans espère encore vivre de beaux moments au Mambourg Arrivé à Charleroi lors de l’hiver 2011 lors de la saison qui conduira les Zèbres en D2, Javier Martos n’a plus jamais quitté le navire hennuyer et a participé au renouveau du Sporting avec comme point d’orgue une qualification européenne et trois participations en quatre ans aux playoffs 1.
"Au début, je vous avoue que c’était difficile parce qu’on ne savait pas quel était l’objectif visé par le club. Après, avec le changement de direction, on a retrouvé de la stabilité. Ce qui a permis à l’ensemble du club, dont moi, d’évoluer positivement et d’arriver où Charleroi se trouve actuellement. Et j’espère que le Sporting va poursuivre cette progression."
Et quand on lui demande quand il s’est identifié au projet zébré, la réponse de Javier Martos fuse… "Après le changement de direction et quand Felice Mazzù est arrivé. Cela a apporté la stabilité qui manquait sur le banc. Cela changeait des saisons où Charleroi utilisait quatre ou cinq entraîneurs différents. Avec Felice Mazzù, on a toujours suivi la même ligne de conduite."
Sous contrat jusqu’en 2020 à l’ombre du Mambourg, le capitaine carolo a encore des rêves pour lui et son Sporting : "J’aimerais jouer l’Europe ou avoir un titre. Pour moi ce serait magnifique de finir comme cela. Si je dois demander quelque chose pour ma fin de carrière, c’est cela."
Mais au quotidien, le défenseur central ne pense pas à trop à cela même si son corps lui rappelle parfois son âge : "J’ai parfois des douleurs ou des tendinites qui sont embêtantes pour jouer mais surtout pour m’entraîner chaque jour. Alors tu commences à te poser des questions. Mais pour le moment, cela marche bien. Si cela devait changer, on analyserait la situation."
Mais Javier Martos connaît parfaitement ses limites et prend parfaitement bien soin de son corps. Ce qui lui permet d’être rarement blessé. Grâce à son expérience et son sérieux…
"Quand tu es plus jeune et que tu es blessé, tu commences à découvrir pourquoi. Tu parles avec d’autres professionnels pour savoir comment tu peux t’améliorer au niveau de la nutrition, du repos à la maison et du travail en salle pour préparer les jambes et éviter les blessures. C’est ce mélange qui fait que tu peux éviter les petits bobos. Psychologiquement, tu dois aussi être prêt à faire les efforts."
C.V.