L'avis de Felice Mazzù: l'Espagne reste un favori malgré tout

Par Maxime Jacques.

Maxime Jacques

Par Maxime Jacques.

Lorsque j’ai entendu que Lopetegui était viré, deux jours avant le Mondial, la première chose qui m’est venue à l’esprit est… "c’est bizarre". On parle quand même d’un entraîneur qui n’a jamais perdu depuis qu’il était en poste, en juillet 2016… Après, quand j’ai appris les raisons de son licenciement, je ne vais pas dire que j’ai compris le choix mais je trouve que ces raisons sont cohérentes.

Il s’était engagé jusqu’en 2020 et au moment de négocier avec le Real, il aurait dû en informer la fédération espagnole, son employeur. Simplement par respect. Cette décision pourrait évidemment avoir un impact sur les joueurs même si je pense que l’équipe espagnole est rodée et se connaît par cœur. Je ne dis pas que les joueurs ne vont pas être perturbés mais ce sont de vrais compétiteurs et avec le choix de Hierro, qui connaît les tenants et les aboutissants puisqu’il était directeur sportif il y a encore quelques jours, ce sera surtout la communication et la proximité du coach - dont le CV n’est pas impressionnant - avec ses joueurs qui feront la différence. Pour moi, l’Espagne reste un favori malgré cette situation. Quant au Portugal, ils ont acquis l’habitude des grandes compétitions mais contrairement à l’Espagne, ils disposent de joueurs de tous horizons. Et la mayonnaise doit prendre autour de Ronaldo, que je vois faire un gros tournoi.

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