L'avis de Felice Mazzù : "Carlos Queiroz a deux philosophies de jeu"
L'avis de Felice Mazzù.
- Publié le 25-06-2018 à 14h20
- Mis à jour le 25-06-2018 à 14h21
Queiroz fait un super boulot à la tête de l’Iran. C’est un entraîneur qui a une philosophie de jeu qu’il peut modifier. Sa première idée est de jouer avec un bloc bas, pour garder le zéro et saisir les occasions en contre-attaque. Mais on a aussi vu en fin de rencontre, face à l’Espagne, qu’il était capable de changer l’animation de son dispositif en demandant autre chose à ses joueurs, qui ont de la qualités offensives et qui sont capables de jouer en combinaison.
Cette dualité dans les philosophies de jeu, c’est la preuve que Queiroz a été capable de faire passer deux discours à ses joueurs. C’est le signe d’un entraîneur complet, même si je ne peux pas m’empêcher de penser que l’Iran aurait encore été plus fort avec Kaveh Rezaei, mon joueur à Charleroi, en attaque. Les Iraniens manquent un peu d’efficacité à la finition et c’est un domaine dans lequel Kaveh aurait été utile.
Mais on ne va pas revenir sur le passé, parlons du présent : ce match face au Portugal. Un match que l’Iran doit absolument gagner. Mais dans quelle philosophie ? Sans doute la philosophie plus défensive durant la majorité du match, en essayant de laisser venir le Portugal, pour ne pas le mettre dans le confort, et en essayant de miser sur les reconversions. Avant de jouer l’offensive dans un deuxième temps si le résultat le demande….