L’assistance vidéo marque un point
- Publié le 18-06-2018 à 20h17
- Mis à jour le 18-06-2018 à 20h16
La VAR a parfaitement tenu son rôle lors du match opposant la Suède à la Corée du Sud L’assistance vidéo à l’arbitrage, ou VAR (video assistant referee, en anglais), est bien partie pour être l’une des stars de la Coupe du Monde. Ce dispositif permet aux arbitres principaux des rencontres de faire appel à un arbitre vidéo en cas de doute sur une action. Les moyens mis en place par la Fifa lors de cette compétition, notamment le nombre de caméras, sont tels qu’ils doivent permettre de prendre des décisions incontestables.
L’un des quatre cas litigieux pouvant être traité par l’assistance vidéo concerne les fautes pouvant déboucher sur un penalty. La VAR a ainsi été utilisée par le corps arbitral à la 58e du match opposant la France à l’Australie, pour le compte de la première journée du groupe C. Après consultation de la vidéo, un penalty a été accordé à la France pour une faute, peu évidente, sur Antoine Griezmann. Ce précédent a donc déjà fait grincer des dents et n’a pas su complétement légitimer l’utilisation de l’assistance vidéo.
Hier, lors du match opposant la Suède à la Corée du Sud, Joel Aguilar a fait appel à la VAR. Alors qu’il n’avait pas sifflé faute sur un tacle de Koo Ja-Cheol sur Viktor Claesson dans la surface sud-coréenne, l’arbitre salvadorien du match a demandé l’appui de l’assistance vidéo. "Sur ce cas, la VAR n’aurait même pas dû être utilisée; le penalty était tellement évident. C’est très bien qu’il ait pu utiliser la VAR, mais le penalty était vraiment évident", a expliqué Janne Anderson, le sélectionneur suédois après le match.
Aussi évidente soit-elle, la faute de Koo Ja-Cheol n’avait pas sauté aux yeux d’Aguilar. L’assistance vidéo a donc rendu justice en donnant un penalty capital aux Suédois. Voilà qui devrait permettre de donner un peu de légitimité à ce dispositif.
B. Boul