Jérôme Boateng, un modèle pour Vincent Kompany
- Publié le 08-06-2018 à 12h09
Lui aussi touché aux adducteurs, le défenseur allemand a gagné sa course contre la montre pour la Coupe du Monde Toute ressemblance avec un personnage existant ne pourrait être fortuite.
Comme Vincent Kompany, Jérôme Boateng est censé porter le costume de leader défensif de sa sélection. Comme le Diable, l’Allemand possède un joli petit passif en termes de blessures. Et comme son ancien coéquipier à Manchester City, le défenseur a vu sa préparation perturbée par une blessure. Au même endroit. Mais en plus grave puisque Boateng souffre des adducteurs de la cuisse gauche depuis le 25 avril dernier et sa sortie en demi-finale aller de la Ligue des Champions contre le Real Madrid.
À l’époque, la durée de son absence était estimée entre 4 et 6 semaines. Et 6 semaines précisément après que sa saison en club se soit arrêtée, le défenseur a repris l’entraînement normalement avec ses partenaires ce mardi au lendemain de la divulgation des 23 Allemands, prouvant que le temps passé en début de préparation sous les ordres du préparateur physique avait parfaitement été mis à profit.
"Naturellement, cette blessure est tombée au mauvais moment. Mais, dans mon malheur, j’ai eu la chance que ce ne soit pas si grave. Si j’avais dû faire une croix sur le Mondial, j’aurais eu du mal à l’admettre", a souligné celui qui se juge désormais "dans les temps".
"Ce serait bien d’être à 100 % pour le Mexique (le 17 juin). Je dois encore un peu travailler à l’entraînement", a reconnu le défenseur dans la presse allemande, avouant au sujet de cette période incertaine "que maintenant, mon expérience m’a aidé à gérer cette absence. Je connais très bien mon corps désormais".
Le défenseur se l’est en tout cas réapproprié après de nombreux pépins. Qui l’ont poussé à un vrai travail d’introspection.
"J’ai eu cette impression de ne plus être maître de mon corps mais ce n’est plus le cas. Maintenant, c’est de nouveau mon corps même si je me suis blessé. C’était surtout le cas après ma grave blessure à l’épaule (la saison dernière). Je pensais avoir besoin de deux ou trois mois pour revenir mais cela a pris presque un an avant que je puisse courir à nouveau normalement."
Débarrassé de ses soucis, Boateng a formulé un souhait pour cet ultime match de préparation contre l’Arabie saoudite : "Ce serait bien de pouvoir un peu jouer vendredi pour avoir un peu de rythme." Ce qui devrait être le cas au relais de la charnière centrale formée par Mats Hummels et Sebastian Rüdiger qui débuteront la rencontre.