"Je suis un soldat"
- Publié le 06-08-2018 à 17h29
- Mis à jour le 06-08-2018 à 17h28
L’attaquant iranien n’a pas fait une croix sur ses ambitions de sélection iranienne Le voir s’arrêter en zone mixte n’est pas fréquent. Ne parlant pas français, Kaveh Rezaei parle rarement aux journalistes après une rencontre. Mais après son doublé, samedi, il a accepté de livrer quelques mots, en anglais. Et avec beaucoup d’humilité.
"La défaite face à l’Antwerp en ouverture de championnat nous avait fait mal et il était important de réagir directement", analysait le double buteur du soir. "Peu importe qui marque, l’important, c’est l’équipe. Elle avait besoin de cette victoire. On doit continuer de la sorte pour grandir, de match en match…"
On le comprend rapidement : Rezaei est dans un état d’esprit revanchard. "La manière dont la saison dernière s’est terminée a été une grande déception. Nous n’avons pas été assez bons. Tout le monde a encore ces moments difficiles en tête et on veut grandir à chaque match."
Grâce , en partie, au duo 100 % iranien qu’il forme avec Gholizadeh et qui est à la base du 1-2. "Ali est un grand talent et j’espère qu’il pourra nous aider cette saison", soulignait Rezaei.
Qui semble avoir digéré sa non-sélection pour le Mondial. "Je suis heureux que l’Iran ait bien presté en Russie. J’espère que je pourrai faire partie de l’aventure lors de l’Asian Cup (en janvier 2019). Quoi qu’il arrive, je me tiens prêt. Je suis comme un soldat et je me tiens prêt à répondre présent si je suis appelé. Tout ce que je souhaite, c’est aider mon pays."
À qui il a manqué durant le Mondial. Mais ça, Rezaei ne le dira pas.
M. J.