"Je serai content de prendre un peu de repos"
- Publié le 17-05-2018 à 16h57
Defays termine cette saison éprouvé, entre les soucis de Virton et l’expérience hurlue Avant de débarquer à Mouscron, Frank Defays était à la tête de Virton. Son cœur y était, il y a passé d’excellents moments. Mais cette dernière saison a été particulièrement délicate. "J’ai quitté un club dans lequel je suis resté sept ans et dans lequel j’ai créé beaucoup d’amitiés, connu une belle aventure humaine", raconte-il. "Cette aventure humaine, j’y tiens et surtout dans des petits clubs avec des petits moyens car on sait que cela peut rapporter gros. J’ai vécu à Virton des mois qui ont été très compliqués, qui m’ont coûté beaucoup d’énergie… Il fallait tenir des discours devant les joueurs alors que les circonstances étaient très compliquées."
À Mouscron, la donne n’avait pas spécialement changé, même si, évidemment, la situation était nettement moins catastrophique. "Si tu prends le club depuis le début de la saison c’est différent", remarque notre interlocuteur. "Tu arrives avec tes idées, ta préparation, des joueurs que tu veux, ta philosophie. Après, le travail est plus facile. Ici, cela a été plus difficile. La mission sauvetage était presque terminée. À la base, on devait préparer les PO2. Mais je ne savais pas encore qu’il n’y avait pas de licence et qu’il n’y avait pas d’objectif dans ces PO2. Cela a compliqué ma tâche. Sur la phase classique, nous étions rentrés dans un laboratoire pour passer tout le monde en revue. Du coup, il n’y avait pas de stabilité, pas de système, pas de tactique de jeu."
T. VdB.