"J’étais certain d’être dans les 23…"
- Publié le 17-08-2018 à 16h34
- Mis à jour le 17-08-2018 à 16h33
Mirallas était très déçu de ne pas être dans la sélection au Mondial mais il veut encore se donner une chance avec les Diables La superbe Coupe du Monde des Diables, il l’a vécue à la télévision, comme l’Euro 2016. Un moment difficile pour Kevin Mirallas. "C’était ma dernière chance de jouer un Mondial, le Graal du football", dit-il avec une émotion palpable dans la voix. "Mais bon, j’ai quand même eu la chance d’en disputer un au Brésil."
Comment avez-vous encaissé la nouvelle de votre non-sélection début juin ?
"La déception était énorme. Je n’étais même pas dans les réservistes, c’était très dur. Pendant trois jours, j’étais très mal."
Vous ne l’aviez pas senti venir ?
"Non. J’étais même certain d’être dans les 23. Pendant deux saisons, je n’avais pas raté une seule sélection. Et en mars, à trois mois du tournoi, j’étais monté au jeu contre l’Arabie saoudite alors qu’il n’y avait que trois changements effectués. Je pensais vraiment que j’irais. Surtout que le coach avait encore échangé quelques messages avec moi trois semaines avant la sélection. Cela avait encore renforcé ma conviction d’être du voyage en Russie."
Vous avez payé votre mauvaise saison en club.
"Au vu de ma saison, je ne méritais pas d’être sélectionné, je le reconnais sans souci. Mais je n’étais pas le seul à disputer une moins bonne saison dans le groupe. Donc, j’y croyais vraiment."
Voir Januzaj repris alors qu’il n’a pas participé aux qualifications a dû vous surprendre.
"Je ne vais pas citer de nom mais certains joueurs ont dû être très surpris d’être dans les 23. C’est ainsi…"
Avez-vous reçu une explication de Martinez ?
"Trente minutes avant qu’il ne donne sa sélection, j’ai vu qu’il me téléphonait. J’avais compris… Il m’a expliqué son choix. Même si tu ne comprends pas, tu es obligé de l’accepter. J’étais très triste."
Avez-vous quand même suivi le parcours des Diables ?
"Au début, j’avais dit que je ne regardais pas un match. Au final, j’ai tout regardé (sourire). La déception était là mais j’étais heureux pour mes potes. Ils ont fait un superbe tournoi."
Ça n’a pas encore rendu les choses plus difficiles pour vous ?
"J’essayais de prendre ça avec philosophie. Je me suis dit que ne jouer que dix minutes sur un si long tournoi, c’est aussi difficile mentalement, même si ton équipe va loin. Je peux vous garantir que même chez les champions du monde, certains ont trouvé le temps long."
Prenez-vous votre retraite internationale ?
"J’ai beaucoup réfléchi pour savoir si j’arrêtais ou pas. Je suis aujourd’hui à la Fiorentina. Si le coach m’appelle, j’irai. Et s’il ne m’appelle pas pour la prochaine sélection (NdlR : début septembre), alors je me pencherai à nouveau sur la question et je déciderai ce que je fais."
Vous n’aurez pas encore 32 ans en 2020, au prochain Euro.
"C’est pour ça que je n’ai pas voulu prendre cette décision sur un coup de tête. Je peux encore avoir ma place dans cette équipe."