"J’avais un peu réfléchi à ma conférence de presse"
- Publié le 13-06-2018 à 18h26
- Mis à jour le 13-06-2018 à 18h25
En 2014, Nicolas Lombaerts s’était fait remarquer en dehors des terrains Personne ne s’attendait à la Coupe du Monde 2014 au Brésil à ce que la première conférence de presse de Nicolas Lombaerts tourne au spectacle de la sorte.
"On l’a un peu exagérée, sourit-il. Je suis comme ça. Un peu sarcastique. J’ai un sens de l’humour particulier. Et les journalistes adorent ça."
Il faut avouer qu’il avait sorti tout son arsenal de blagues et des tacles ("balancés avec humour") en n’épargnant personne.
"C’était autre chose que des clichés. Je me suis dit que j’allais offrir quelque chose d’autre au public."
C’était donc prémédité ?
"J’y avais un peu réfléchi. Je voulais faire un truc pareil. Je suis comme ça."
N’aviez-vous pas peur de la réaction du coach ?
"Que pouvait-il me faire ? Me renvoyer à la maison ? Je n’ai critiqué personne. En fait, maintenant que j’y pense, il m’a donné ma chance contre la Corée du Sud par la suite. Peut-être mes déclarations ont-elles aidé mon cas (rires)."
Tout ce que vous avez déclaré était sur le ton de la blague ?
"Oui, hein. Peut-être que tout le monde n’a pas compris. La presse étrangère a dû se demander ce que je racontais et pourquoi tout le monde se marrait."
Vous aviez dit que Kompany n’était pas un héros parce qu’il avait joué avec le nez cassé…
"Je blaguais, hein. C’était du sarcasme. Heureusement le groupe pige mon sens de l’humour."
Vous n’avez joué qu’un match au Mondial mais Marc Wilmots a toujours été très positif avec vous…
"Il était content de ce que j’ai fait. Je n’ai finalement joué qu’un match mais j’en suis fier. Je vais pouvoir raconter à mes petits-enfants que j’ai joué un match de Coupe du Monde."
Pour vous qui êtes du genre à vous intéresser à beaucoup de chose, n’est-ce pas long un mois à l’hôtel ?
"Il y avait le terrain de golf. J’y ai passé peut-être plus de temps qu’à l’entraînement. J’étais bien là dans ma voiturette sur le green. Au début, il n’y en avait pas, donc j’ai dû prendre un vélo et mettre mes clubs sur mon dos (rires)."