"J’ai reçu des offres d’Arabie et des Émirats"
- Publié le 06-08-2018 à 17h31
Edmilson Junior était très courtisé. Il a également discuté avec Porto, la Real Sociedad et la Fiorentina Avec seulement un an de contrat restant et une fin de saison en boulet de canon (sept buts, trois assists et un penalty provoqué en PO1), Edmilson Junior était un homme convoité ces dernières semaines.
Le Belgo-Brésilien de 23 ans a d’ailleurs reçu des offres des quatre coins du globe. "C’était le cas en Arabie saoudite mais également aux Émirats. Ce n’était pas vraiment une option pour moi. Le Qatar reste tout de même un pays davantage ouvert", commente-t-il.
L’ancien Standardman a également eu des discussions avec trois clubs européens : le FC Porto de Sergio Conceição, la Real Sociedad et la Fiorentina. Compte tenu de sa situation contractuelle, Edmilson Junior a également été approché par plusieurs intermédiaires qui ont tenté de profiter de cette situation.
"C’était gratifiant pour moi de voir que de telles écuries me désiraient. Cela prouve que je n’ai pas perdu mon temps et que mon travail a fini par payer. C’est, en quelque sorte, une fierté pour moi."
Mais c’est finalement le Qatar et Al Duhail qui raflaient la mise. "Les premiers contacts remontaient au début de la semaine de la Supercoupe (vers le 16 juillet). C’est vrai qu’à Porto, j’aurais pu disputer la Ligue des Champions. C’était un choix difficile mais ce que m’offrait Al Duhail, aucun autre club n’était en mesure de le faire. Comme je l’ai déjà dit, j’ai des ambitions avec ce club et je veux l’aider à remporter la Ligue des Champions asiatique."
En début de saison, dans une interview, Bruno Venanzi avait pourtant déclaré être prêt à ne pas lâcher Edmilson Junior cet été quitte à le voir partir pour rien dans un an. De quoi avoir peur de ne pas pouvoir partir ?
"Jamais. Bruno Venanzi et Olivier Renard ont été exemplaires et je les en remercie. Ils ont compris ma volonté. Je voulais partir; c’était le moment pour moi. Il ne rimait à rien pour le Standard de me garder. Aujourd’hui, je suis heureux et le club a reçu une indemnité donc tout le monde est content. Je n’oublierai pas ce que le président Venanzi a fait pour moi; c’est grâce à lui que j’ai pu évoluer dans le club de mon cœur, le Standard."
K. S.