Isco, né pour briller
- Publié le 07-09-2018 à 18h39
Finie l’époque de Xavi, terminée celle d’Iniesta, l’Espagne va devoir se reconstruire autour d’un nouveau patron. Et il prend les airs d’un petit lutin barbu nommé Isco. Malgré l’échec mondial, le meneur du jeu du Real Madrid reste l’une des satisfactions espagnoles, avec sa capacité à créer le danger depuis tous les endroits du terrain. Hyperactif, doué, dangereux, le milieu de terrain doit continuer sa mue pour devenir le patron ultime de sa sélection. Une mutation qu’il avait déjà entamée sous Lopetegui, un coach qui le connaissait parfaitement pour l’avoir déjà dirigé avec les Espoirs. On se souvient notamment de sa prestation d’anthologie contre l’Italie, humiliée 3-0 en septembre 2017. Avec sa capacité à réaliser des transitions efficaces, son football devrait plaire à Luis Enrique, qui fera sans doute de l’Andalou sa plaque tournante. Marco Asensio et Saùl Niguez pourraient eux aussi jouer un rôle déterminant dans cette "Roja new-look".