Il sera champion… un peu plus tard

Le bon point glané par les leaders risque de différer son sacre.

Un coup de semonce, tiré par Trossard qui n’a pu gagner son duel avec Gabulov, a éveillé le Club, après une dizaine de minutes d’une domination genkoise facilitée par la décision des Brugeois de ne pas disputer l’entrejeu pied à pied.

Le Club répliqua du tac au tac, par Vormer qui força Vukovic à la parade, puis par Vanaken, qui ponctua d’un tir trop mou un mouvement ayant impliqué Vormer et Diaby.

Le Club avait assimilé l’avertissement. Il soigna et varia ses relances, il les rendit plus incisives. Il maîtrisa la rencontre et se comporta comme un leader sûr de ses atouts mais pas présomptueux. Le Racing ne trouva plus la parade. Il diversifia moins des répliques qui, quand elles trouvaient la profondeur, n’inquiétaient pas Gabulov.

Le Racing, à domicile, ne pouvait pas laisser le Club mener le jeu. Piqué au vif, il se rebiffa sans toutefois, dans un premier temps, sortir les Brugeois de leur zone de confort. Le match s’était enflammé. Les deux équipes cherchaient le K.-O.

Bruges frappa le premier. Diaby appela intelligemment le ballon sur le flanc droit. Il se joua de Nastic pour centrer vers Wesley, esseulé devant le but (0-1). Le Club n’allait pas mener longtemps. Bien seul dans l’axe, lui aussi, Trossard, servi par Mata, trompa Gabulov d’un joli coup de tête (1-1). Le Racing, soudain, crut en ses chances mais Bruges fit bien de ne pas reculer.

Michel Dubois

RACING GENK : Vukovic; Mata (84e Maehle), Aidoo, Colley, Nastic, Malinovskyi, Seck, Wouters, Pozuelo, Karelis (70e Samatta), Trossard.

CLUB BRUGES : Gabulov; Poulain, Mechele, Denswil, Vormer, Nakamba, Diatta, Limbombe (79e Cools), Vanaken (85e Clasie), Diaby (88e Dennis), Wesley.

arbitre : M. Boucaut

avertissements : Vukovic, Malinovskyi, Poulain

les buts : 65e Wesley (0-1); 67e Trossard (1-1)