"Il est devenu incontournable"
- Publié le 04-09-2018 à 16h29
Il a pallié la blessure de Foket à droite avant de s’imposer dans l’axe Karim Belhocine se souvient du départ de Birger Verstraete à Gand. "En tant que coach, j’étais déçu car il était un élément important mais en tant qu’homme, je ne pouvais qu’être heureux pour lui."
Comme à chaque fois, l’Ostendais a pris le temps de s’intégrer progressivement à un club plus relevé où la concurrence bat son plein. "Il n’a pas beaucoup joué après son transfert en janvier", se souvient Danijel Milicevic, un de ses proches dans le vestiaire gantois. "Avec l’opération de Thomas Foket à l’été 2018, il a dû dépanner sur le flanc droit, qui n’est pas sa place. C’est aussi pour cela qu’il a pris un peu de temps pour grandir."
C’est à l’arrivée d’Yves Vanderhaeghe qu’il s’est progressivement installé dans le onze de base pour ne plus en sortir ou presque depuis décembre dernier. "Dès que le coach lui a fait comprendre qu’il était devenu un incontournable, il a pris en confiance et a commencé à mieux s’exprimer balle au pied et vocalement. Son importance n’a fait que croître."
Sa simplicité et son jeu épuré ont directement plu à son coach. "Il a la bonne mentalité qu’il a amenée du Club Bruges et possède une qualité de transversale qui convient bien à La Gantoise", poursuit Milicevic. "Il court beaucoup et sait comment se placer. Il n’est pas encore l’homme de la dernière passe mais sait récupérer le cuir et relancer l’équipe."
Le portrait de mec discret de ses débuts ne colle plus à la personne qu’il est devenu. "C’est un des ambianceurs du vestiaire. Il donne son avis et rigole beaucoup. Notamment avec Brecht Dejaegere. Il a un fort caractère qui fait de lui un des leaders de l’équipe."
R. V.P.