Felice Mazzù: ce qu’il doit encore accomplir chez les Carolos
Voilà ce que l’ Entraîneur de l’Année peut encore réaliser avec Charleroi.
- Publié le 02-05-2018 à 13h08
- Mis à jour le 02-05-2018 à 13h12
Voilà ce que l’Entraîneur de l’Année peut encore réaliser avec Charleroi.
Après cinq ans passés à Charleroi, Felice Mazzù n’a pas encore fait le tour de la question. Il a encore des choses à faire. La preuve.1. DÉCROCHER UN TITRE. À son palmarès, Felice Mazzù affiche un titre: celui de champion de D3 avec le White Star, en 2011. Forcément, il a envie de beaucoup plus et de beaucoup mieux. Le fantasme suprême de Mehdi Bayat est d’enfin offrir au matricule 22 un vrai titre. Un trophée qui boude les Zèbres depuis 1904, année de création du Sporting. "Tant que nous n’aurons pas gagné la Coupe de Belgique, cette compétition sera notre objectif premier lors de chaque saison", martèle Mehdi Bayat chaque année. Jusqu’à présent, la Coupe a pourtant apporté plus de déceptions que d’émotions à Mazzù et ses hommes. N’empêche qu’au vu de l’évolution du Sporting tout au long de ces cinq dernières années, Charleroi n’a jamais semblé aussi proche de son premier titre qu’aujourd’hui…
2. LANCER DES JEUNES DU CRU. S’il fallait adresser un seul reproche à Mazzù, ce serait celui de ne pas encore avoir réussi à lancer dans son équipe un jeune issu du centre de formation du Sporting. Bien sûr, Dorian Dessoleil et Gaëtan Hendrickx sont aujourd’hui des titulaires à part entière. Mais ces deux jeunes Carolos ont dû aller s’épanouir loin du Mambourg avant de recevoir leur première chance en Pro League. C’est écrit dans le plan 3-6-9 de Mehdi : des jeunes du cru doivent intégrer le noyau pro. Voilà l’un des défis de Felice et de son staff.
3. ARRÊTER DE FUMER. Felice l’avait promis avant la première qualification de son équipe pour les Playoffs 1: il arrêterait de fumer. Mais le stress inhérent à son métier a eu raison de ses bonnes intentions… Felice grille régulièrement une petite cigarette. Arrêtera-t-il… en cas de trophée ?
4. OBTENIR UN TRANSFERT VERS UN CLUB PLUS PRESTIGIEUX ENCORE. S’il veut poursuivre sa progression sportive, Felice Mazzù devra un jour tenter sa chance dans un club plus huppé encore que le Sporting. Son nom a déjà circulé à deux reprises du côté de Sclessin. Gand et Anderlecht le gardent également à l’œil. Felice commence également à susciter la curiosité en France… tandis qu’il rêve de l’Italie. S’il pouvait quitter le Mambourg après avoir offert au club son premier titre, il partirait certainement en ayant sa statue sur l’esplanade du stade.