Le débrief du week-end foot: un champion du monde à la retraite et les étincelles d'un pote de Mertens
Nouveauté : chaque lundi, partez pour un tour du football mondial à travers ses faits marquants. Cette semaine, on revient sur la grosse performance de Naples, emmené par Lorenzo Insigne, ainsi que sur le but dingue d'une vieille connaissance de Pro League. Mais pas que !
- Publié le 24-09-2018 à 15h33
Nouveauté : chaque lundi, partez pour un tour du football mondial à travers ses faits marquants. Cette semaine, on revient sur la grosse performance de Naples, emmené par Lorenzo Insigne, ainsi que sur le but dingue d'une vieille connaissance de Pro League. Mais pas que !
LE GESTE: le violon de Gilardino
Il fait partie de ces joueurs dont on pensait qu'ils étaient déjà à la retraite. Mais non, Alberto Gilardino était toujours bel et bien actif au Spezia Calcio (Serie B) jusqu'à cet été. Mais l'attaquant italien, sacré champion du monde en 2006 et vainqueur de la Ligue des Champions 2017, a décidé d'arrêter les frais à 36 ans.
Douze clubs (dont l'AC Milan, la Fiorentina ou encore Bologne), 57 sélections (et 19 buts), plus de 200 pions en club, Gilardino laissera l'image d'une avant racé, mais à la carrière difficile à suivre, entre grandeur et méforme. On retiendra aussi ce geste qui fit la renommée d'"Il Violonista": un petit air de violon joué après chaque but. Comme pour mieux endormir ses adversaires...
LE JOUEUR: Lorenzo Insigne
Il ne sera pas facile de réitérer l'exploit de Maurizio Sarri, qui avait battu le record de points glanés par le Napoli la saison passée (91). Pas plus qu'il ne sera facile d'empêcher une bonne fois pour toute la Juventus d'être sacrée championne d'Italie. Mais pourtant, Naples dispose dans son arsenal d'une arme lourde: Lorenzo Insigne. On le savait déjà très fort, et voilà le mini-modèle napolitain (il est encore plus petit que Dries Mertens, c'est dire) qui opère un début de saison canon sous le régime de Carlo Ancelotti.
Ce dernier l'a d'ailleurs fait déménager de son aile gauche pour le replacer derrière l'attaquant de pointe dans un 4-2-3-1 qui a fait ses preuves contre le Toro. "Je l'ai placé à ce poste pour le libérer de son travail défensif, afin qu'il soit plus frais en zone de finition", a commenté le Maestro après la victoire. Un match au cours duquel le meilleur homme sur la pelouse était bien Insigne, qui a collé deux buts à Salvatore Sirigu. En plus de ce doublé, il a crée des occasions, a épuisé les défenseurs piémontais. Et au final réalisé un grand match.
LE BUT: le solo de Gervinho
Il a encore de beaux restes, Gervinho ! À 31 ans, l'Ivoirien est revenu en Europe après un exil très lucratif en Chine. Désormais sous le maillot de Parme, l'ailier poursuit une carrière déjà riche d'une expérience en Italie, à la Roma. Titulaire sur l'aile droite face à Cagliari, le format de poche s'est emparé du ballon devant son propre rectangle, avant de filer à toute allure vers le but adverse.
Incapables d'arrêter Gervinho malgré plusieurs tacles, les défenseurs sardes se prennent le but du week-end. Un but certes un peu chanceux, mais avouez que cela aurait été terriblement frustrant de voir la frappe de l'ancien de Beveren échouer sur le poteau après un tel effort (comme dans la pub Nike avec les Brésilien, vous vous souvenez ?)
- L'ÉQUIPE: Liverpool l'insubmersible
C'est le dernier des mohicans en Premier League. Après six journées, seul Liverpool est parvenu à conserver son brevet d'invincibilité, là où Manchester City et Chelsea ont chuté dans les premières semaines. C'est même le meilleur départ de l'histoire du club, qui court toujours après un titre de champions depuis 1990.
Et si c'était la bonne pour Klopp et ses gars ? Et si Mohamed Salah (trois buts, deux passes décisives), Sadio Mané (quatre pions déjà plantés) et Roberto Firmino (deux assists, deux buts) pouvaient concrétiser ce qu'ils avaient entamé la saison dernière ? Et s'ils pouvaient aller plus loin que les Steven Gerrard, Jamie Carragher et autres Luis Suarez ? À voir... Car les Scousers s'apprêtent à affronter Chelsea à Stamford Bridge, avant d'accueillir City. Voilà qui sera un bon test pour jauger à quel point l'équipe rouge peut se mettre à rêver de ce trophée qui lui échappe depuis près de 30 ans !
LE MATCH: Levante - Séville 2-6
Les supporters du Standard peuvent se sentir moins seuls, Séville est irrésistible ces derniers jours. Après la raclée infligée aux Liégeois, les Andalous ont remis ça contre Levante, avec notamment un festival de Wissam Ben Yedder (un triplé). Le Français aurait d'ailleurs pu lui aussi figurer dans la catégorie "Joueur du week-end". Et dire qu'en plus, il est sorti à l'heure de jeu...
LE CHIFFRE: 20
L'attaque du PSG s'en donne (comme chaque saison) à coeur joie pour alimenter le tableau d'affichage. En six journées de Ligue 1, Neymar et ses copains ont déjà trouvé le chemin des filets à 20 reprises, soit une moyenne de 3,3 buts par match. Un total supérieur à celui de Manchester City (19 buts en six rencontres, soit 3,1 goals par match) et Barcelone (16 pions en une journée de moins, donc 3,2).
Et l'on apprend qu'un seul club avait fait mieux au XXIe siècle. C'était... le PSG, l'année passée. Voilà.
- LA PHRASE: "Je ne ferme pas la porte"
Une seule phrase et c'est toute la Suède qui est en émoi. C'est dire le pouvoir que possède encore Zlatan Ibrahimovic, malgré son départ pour la lointaine MLS. Celui-ci a reconnu à la télévision suédoise avoir été approché par le Malmö FF, son club formateur et sa première équipe pro. "Il y a eu une offre", a-t-il expliqué. "Je ne ferme pas les portes, car c'est un trophée qui me manque toujours. Ils veulent que je revienne et que je termine ma carrière à la maison", a ajouté celui qui est sous contrat jusqu'en décembre 2020 avec le Los Angeles Galaxy. "Je verrai avec mon club quelles sont mes options de départ."
On reverra donc peut-être le grand escogriffe en Europe plus rapidement que prévu. Mais avec 17 buts inscrits en 22 rencontres, on a comme l'impression que Zlatan pourrait encore rendre de bons services dans un club huppé du Vieux continent.