Le débrief du week-end foot: des chocs qui font des étincelles, la résurrection de Silva
Nouveauté : chaque lundi, partez pour un tour du football mondial à travers ses faits marquants. Cette semaine, on revient sur les exploits d'André Silva, Cristiano Ronaldo et la colère de Dimitri Payet.
- Publié le 01-10-2018 à 13h24
- Mis à jour le 01-10-2018 à 14h01
Nouveauté : chaque lundi, partez pour un tour du football mondial à travers ses faits marquants. Cette semaine, on revient sur les exploits d'André Silva, Cristiano Ronaldo et la colère de Dimitri Payet.
LE GESTE: la bourde de Ron-Robert Zieler
Que s'est-il passé dans la tête de Ron-Robert Zieler à la 69e minute du match Stuttgart - Werder Brême ? Sans doute lui-même aura du mal à répondre à LA question du week-end. L'Allemand est en tout cas l'un des hommes de la semaine en Bundesliga, avec cet invraisemblable fail, une touche en apparence toute bête, mais qu'il ne parvient pas à négocier correctement... car il remettait ses chaussettes au moment de recevoir le ballon. "On ne peut pas arrêter ce que l’on ne voit pas. J’ai été très surpris, je n’ai rien vu venir", déclare le portier à l'issue de la rencontre.
Coup de bol, cela restera sans conséquence pour son équipe. Pour lui, un peu moins, étant donné que sa bourde fait le bonheur des réseaux sociaux depuis ce samedi...
LE JOUEUR: Cristiano Ronaldo
On attendait avec impatience le choc entre la Juventus et le Napoli de Carlo Ancelotti. Carletto allait-il parvenir à renverser l'insatiable Vieille Dame, septuple championne d'Italie en titre ? Non, ce ne sera pas encore pour cette fois. Car c'est bien la Juve qui s'est imposée malgré l'ouverture du score signée Dries Mertens.
Et le grand monsieur de cette confrontation au sommet se nomme Cristiano Ronaldo. Avec trois passes décisives, c'est bien lui qui a emmené sa nouvelle équipe vers la victoire. Pas mal pour quelqu'un dont on critiquait déjà le manque de rendement chiffré en début de saison. Et l'entente avec Mario Mandzukic, avec qui il forme un duo d'attaque redoutable, est parfaite, en témoigne le doublé inscrit par le Croate contre Naples.
Huit tirs, dont cinq cadrés, 92,6% de passes réussies, Ronaldo est clairement l'homme du match. "Il a sorti un match splendide", s'extasie Alex Sandro. "On se doit de lui rendre hommage. Il nous a emmenés à un niveau supérieur." Quand on sait où la Juventus se situait déjà...
LE BUT: la merveille de Daniel Sturridge
Ah, quel destin il aurait eu, Daniel Sturridge, s'il n'avait pas été aussi souvent blessé. Doté d'un pied gauche exquis et d'un talent fou, l'attaquant de Liverpool aurait pu réaliser une immense carrière si son corps ne l'avait pas si souvent lâché.
Aujourd'hui, l'Anglais doit se contenter d'un statut de remplaçant. Mais malgré un temps de jeu quasi nul, il parvient à rentabiliser tout cela avec deux buts inscrits en 24 minutes seulement, dont ce tir magnifique, qui lobe parfaitement Kepa. Superbe, comme le match entre Chelsea et Liverpool.
"Je ne l'ai jamais vu en aussi bonne forme", explique de son côté Jürgen Klopp. "Je suis content pour lui car il bosse énormément et c'est un très bon gars. Quand il est rentré au vestiaire, il y avait plein de bruit, car tout le monde était heureux pour lui."
L'ÉQUIPE: le FC Séville
Mine de rien, la sauce prend tout doucement pour l'équipe andalouse (vous l'avez ?). Après un départ en mode mineur, le FC Séville vient d'aligner quatre succès de rang, dont trois en championnat. Désormais troisièmes à un point du duo Barça-Real, les Sévillans peuvent notamment compter sur la toute grande forme affichée par André Silva, déjà auteur de sept buts en autant de journées de Liga.
Prêté par le Milan AC où son transfert s'était révélé être un échec, l'attaquant de 22 ans revit dans le sud de l'Espagne et continue de porter haut les couleurs du Portugal en l'absence de Ronaldo. Quand un Portugais en cache un autre...
LE MATCH: Chelsea - Liverpool 1-1
Entre un Maurizio Sarri adepte d'un football joueur et Klopp le métalleux du ballon, on s'attendait à un choc du tonnerre entre Chelsea et Liverpool. Et on n'a pas été déçu. Si les deux équipes se sont quitté dos à dos, on a eu droit à un match d'excellente qualité, avec deux buts magnifiques.
Le premier est signé Eden Hazard et dans le plus pur style "Sarriesque": une action collective ultra-soignée conclue par un Eden qui marche sur l'eau en ce moment. Le second résulte d'un petit exploit individuel de Sturridge (voir plus haut).
Au final, Liverpool lâche ses premiers points et Chelsea affirme plus que jamais sa révolution footballistique. Ce fut beau, messieurs.
LA PHRASE: "On va laver le linge sale en famille. Car je pense qu'on a beaucoup de choses à se dire après un match comme ça."
Marseille est dans le dur. Battu par Lyon dans le choc des Olympiques, par Francfort en Europa League et maintenant écrasé par Lille (3-0), l'OM cale sévèrement, au point de déjà acccuser onze unités de retard sur l'intouchable PSG. Et cela énerve particulièrement Dimitri Payet, le capitaine de la formation phocéenne.
Celui-ci ne s'est d'ailleurs pas gêné de faire part de son courroux lors d'une interview d'après-match auprès de Canal +. "Ce qui me dérange le plus c'est l'attitude, l'envie, l'abnégation, qu'on mettait l'année dernière et qu'on met peut-être moins cette année. (...) Il ne suffit pas de rentrer avec le maillot de l'OM sur les épaules pour pouvoir gagner des matches. (...) "On va laver le linge sale en famille. Car je pense qu'on a beaucoup de choses à se dire après un match comme ça." Ambiance...
LE CHIFFRE: 2000
En faisant monter Vinícius Júnior à la 88e minute du derby contre l'Atlético de Madrid, Julen Lopetegui a permis au Brésilien de 18 ans de rentrer dans l'histoire du Real Madrid. Jamais un joueur né en 2000 n'avait porté le prestigieux maillot blanc en match officiel. C'est désormais chose faite. Reste à savoir si le petit prodige de Flamengo ne sera pas un Martin Odegaard bis...