Eden Hazard secoué par Everton: "Je ressens l’usure"
Face à Everton (0-0), Eden Hazard a encore été secoué physiquement.
- Publié le 12-11-2018 à 08h24
- Mis à jour le 12-11-2018 à 09h57
Face à Everton (0-0), Eden Hazard a encore été secoué physiquement.
Sans doute que Roberto Martinez a dû avoir quelques sueurs froides quand il a vu Eden Hazard au sol. Le Diable commençait à tourmenter dans de drôles de proportions la défense d’Everton quand Yerry Mina l’a violemment taclé (21e). La cheville du Brainois doit sans doute porter les stigmates de cette intervention très rugueuse qui rappelle quel est le quotidien du joueur, dribbleur hors pair qui va souvent trop vite pour ses adversaires.
Sur le coup, l’ancien Barcelonais a écopé d’un avertissement et Hazard a repris sa place après quelques instants au sol. Tranquillement.
Face à ces traitements de faveur devenus la norme, le Diable a appris à composer. Jamais un geste d’humeur. Jamais de blessure trop grave non plus, ce qui relève du miracle mais résulte aussi de son travail de prévention à base notamment de yoga et de sa souplesse héritée de la pratique du judo enfant : depuis son arrivée à Chelsea, Hazard subit en moyenne une faute toutes les 29 minutes, 214 précisément. Sur la période, seul Wilfried Zaha a été plus ciblé.
Malgré son flegme sur le terrain, Hazard n’en passe pas moins. Il s’en est ouvert dans la semaine.
"J’ai 27 ans maintenant et je commence à me faire vieux, donc je dois plus prendre soin de mon corps. Je ressens l’usure", a-t-il avoué. "Cela fait plus de dix ans maintenant que je suis pro. Cela fait partie du jeu, je pense. Je ne suis pas content mais cela fait partie du football. L’arbitre essaie de faire son boulot et j’essaie de faire le mieux. Quand je suis au sol, j’obtiens des coups francs et c’est à chaque fois une occasion pour Chelsea de marquer."
Ce que les Blues, pour la deuxième fois de la saison en championnat, ne sont pas parvenus à faire. Face à une équipe d’Everton très regroupée, Hazard s’est pourtant démultiplié en seconde période, présidant le principal temps fort des siens.
À l’arrivée, une splendide ouverture vers Willian qui a frappé juste à côté (59e), une frappe puissante du gauche détournée par Pickford (60e), une autre, déviée, au bout d’un slalom qui a failli lober l’international anglais, une déviation acrobatique vers Marcos Alonso qui a échoué sur le poteau (65e) et enfin un extérieur du droit de peu à côté (73e).