Preud’homme: "Sans organisation de base, on se fait balader"

Michel Preud’homme était conscient que son équipe avait raté sa deuxième période.

Michel Preud’homme était conscient que son équipe avait raté sa deuxième période. Michel Preud’homme était conscient que ses joueurs avaient livré deux périodes totalement différentes en Andalousie, même s’il était bien conscient que son équipe ne pouvait prester au niveau d’une formation comme celle de Séville.

Coach, vous devez être très satisfait de la première période, non ?

"Elle était OK. Ce n’était pas mal car nous avons respecté le plan mis en place, si ce n’est sur deux buts qui sont, avant tout, la conséquence de la classe individuelle de deux joueurs. Pour le reste, nous avons mis cette équipe en difficulté, comme en attestent les trois cartons jaunes qu’elle a pris pour nous empêcher de sortir. Mais nous aurions dû revenir au vestiaire avec un nul."

Comment expliquez-vous cette deuxième période très décevante ?

"La fatigue est arrivée, la concentration n’était plus au maximum. Dans ces conditions, nous n’étions plus capables de respecter les consignes. Et sans cette organisation de base, on se fait balader, il n’y a pas de miracle. Avant le match, j’avais dit qu’on devait être capable de faire un travail extrême pendant 90 minutes pour décrocher un résultat. Mais nous ne l’avons fait que 45 minutes."

Cette baisse de régime est avant tout physique ?

"Nous devons être mieux sur le plan physique et quand ce sera le cas, on pourra garder notre concentration pendant tout le match. Nous ne jouerons jamais au niveau de Séville mais nous pouvons évoluer."

Ce résultat n’aura pas d’incidence sur le match de dimanche ?

"Avec Bruges, nous avons aussi vécu des campagnes européennes compliquées et malgré de bons résultats en championnat, cela avait provoqué un certain défaitisme. Aujourd’hui, il ne faut pas que cela ait d’incidence mentale sur la compétition belge. Nous avons appris à Séville, même si ça se paye cher."

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