Philippe Clement vise la qualif avec Genk: "Il va falloir mordre sur sa chique"

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Philippe Clement : "Il va donc falloir mordre sur sa chique"
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"Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même". C'est pourtant précisément ce qu'a fait le Racing Genk, lors de la 5e et avant-dernière journée du Groupe I de l'Europa League de football, en laissant Malmoe, mené 0-2, revenir à 2-2, alors que la victoire lui aurait valu de décrocher son ticket pour les seizièmes de finale. Ce qui malgré sa première place, n'est toujours pas le cas aujourd'hui.

Mais pas de panique. Un nul, ce jeudi soir (18h55) contre les Norvégiens de Sarpsborg 08 qui ne sont tout de même pas les favoris de l'épreuve, ouvrira aux limbourgeois les portes de la phase à élimination directe, quel que soit le résultat de l'autre match, Besiktas - Malmoe.

Or les Limbourgeois sont invaincus à domicile en Coupe d'Europe depuis début 2014, et ne sont jamais demeurés à quai au terme du premier tour en Europa League.

"Oui, mais en football, seul compte le match à venir", objecte le coach de Genk Philippe Clement. "Les résultats du passé peuvent constituer de bons souvenirs, mais ils n'ont aucune influence sur ceux d'aujourd'hui ou de demain. Je ne m'en sers d'ailleurs même pas pour motiver les joueurs. Ils savent très bien ce qu'on attend d'eux. Et veulent leur revanche..."

A l'aller, en effet, Sarpsborg l'avait emporté 3-1 sur un terrain synthétique de qualité douteuse. "On avait mal joué", reconnaît Clement, "mais en ayant droit à des circonstances atténuantes. Les leçons de cette défaite ont été retenues. Il faut faire parler sa puissance dans les duels, sinon on est cuit".

A 90 minutes du coup de sifflet final de l'arbitre roumain Istvan Kovacs, tous les scenarios sont encore possibles dans ce Groupe I. Mais il y en a deux qui conviennent parfaitement à Clement.

"Céder la première place et terminer deuxième ne me dérangerait aucunement", a-t-il en effet avoué mercredi en conférence de presse. "Seule la qualification compte et objectivement, on aborde ce sprint final dans la meilleure position. Une équipe peut éventuellement nous dépasser, mais pas deux. J'aurais signé à deux mains pour me retrouver dans cette situation lors du tirage au sort des groupes. Ne pas être obligé de gagner constitue quand même un fameux avantage.."

De leur côté les Norvégiens misent sur l'atout fraîcheur. Leur championnat s'est terminé le 24 novembre et depuis, ils n'ont joué qu'une seule fois, contre Besiktas (2-3).

Alors que Genk, la seule équipe belge encore en lutte sur trois fronts, a déjà 31 matches dans les jambes cette saison.

"J'en suis conscient", avoue Clement. "Cela va jouer. Il va donc falloir mordre sur sa chique pour tenir la distance. Mais on veut absolument se qualifier..."

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