Jason Denayer revient en terres mancuniennes

"Mon intégration se passe bien", a souligné le défenseur dans les colonnes du Progrès où il a forcément été interrogé sur les nombreux prêts qui ont rythmé sa vie de Citizen. "C’est la philosophie des grands clubs qui ont énormément de jeunes dans leur effectif. Ils veulent les valoriser, alors il y a du monde et du mouvement." Que lui a incarné.

Après une saison passée entre la réserve et l’équipe première à City qu’il a rejoint en raison de la présence sur le banc des U21 de Patrick Vieira, Denayer est prêté une première fois au Celtic à l’été 2014. Où il formera une charnière centrale de premier ordre avec Virjil Van Dijk.

À son retour à Manchester, l’idée est claire : ne plus être prêté et obtenir sa place dans la rotation. Sauf que l’arrivée de Nicolas Otamendi en décidera autrement. Et que pour mieux lui faire accepter un nouveau prêt, le défenseur signera une juteuse prolongation avant de rejoindre Galatasaray plutôt que Bordeaux, Valence, la Fiorentina et surtout Marseille où il avait visité les installations. Le scénario se reproduit à l’été suivant.

Au sortir de l’Euro 2016 où son statut a évolué. Mais pas le discours de City qui certifie compter sur lui. Ni les actes du club qui recrute cet été-là John Stones. Le climat se tend et le défenseur est expédié le dernier jour du mercato à Sunderland pour s’adapter à la Premier League. Et après une saison réussie, en juin 2017, les intérêts sont de plus en plus prononcés. Le défenseur trouve même un accord avec Lyon. Qui ne trouvera pas de terrain d’entente avec City qui voulait insérer une clause de rachat particulièrement basse.

Résultat, un ultime prêt. Pas à Gérone, leur club filial, où les Citizens voulaient le placer en couveuse mais à Galatasaray. Loin de l’Etihad, qu’il va enfin pouvoir arpenter.