Alexandre Grosjean, directeur général du Standard: "On peut être le caillou dans la chaussure de Séville"
Pour son directeur général, Alexandre Grosjean, le Standard ne doit pas avoir de complexe d’infériorité.
- Publié le 19-09-2018 à 10h17
- Mis à jour le 20-09-2018 à 08h14
Pour son directeur général, Alexandre Grosjean, le Standard ne doit pas avoir de complexe d’infériorité.
Nommé cet été, Alexandre Grosjean vit sa première campagne européenne dans la peau du directeur général du Standard.
"C’est un honneur pour moi de représenter le club à ce poste", précise-t-il avant de s’empresser d’ajouter : "Aujourd’hui, avec le comité exécutif, tout est désormais plus clair. C’est un projet que l’on mène ensemble. Ce ne sont pas juste une ou deux personnes qui font avancer le club, c’est tout le monde."
Cette campagne européenne 2018-2019, le Standard entend bien ne pas la négliger.
"On doit continuer à avoir de l’ambition. On commence par le morceau le plus difficile en déplacement. Il faudra être efficace et tirer les leçons de l’apprentissage du match à l’Ajax et s’en servir pour continuer à avancer. On doit jouer sur trois tableaux et gérer ces trois compétitions avec la même attention et la même efficacité."
Si Séville fait office d’épouvantail dans ce groupe J, le Standard a clairement un rôle à jouer pour la qualification. À tel point qu’une élimination serait vécue comme un échec ?
"On était dans le pot 3 ce qui, techniquement, veut dire que deux équipes sont plus fortes que nous et que celle qui est dans le pot 4 est plus abordable. Notre objectif sera avant tout d’apprendre dans cette compétition", tempère Alexandre Grosjean.
Quant à la rencontre de ce jeudi face à l’ogre espagnol, le directeur général du Standard reste lucide tout en gardant espoir.
"On affronte tout de même le triple vainqueur de ces cinq dernières années. Séville, c’est tout de même un budget de plus de 210 M € ce qui représente sept fois le nôtre. Il faut donc se rendre compte de là où l’on se rend, à savoir dans la cour des grands. On est le ‘Petit Poucet’ et ce dernier peut être le caillou dans la chaussure de Séville."
Avec 12 points sur 21, le Standard connaît un début de saison en demi-teinte mais pas de quoi affoler la direction.
"D’un point de vue mathématique, on a le double de points de la saison dernière à pareille époque. Je constate que les équipes contre qui on joue ont peur de nous. On recommence donc à être craint comme par le passé. Michel Preud’homme a réussi partout où il est passé. Il n’y a pas un endroit où il n’a pas été couronné de succès. On sait aussi qu’il a, en général, toujours mis une saison pour pouvoir tout mettre en place. Il faut lui laisser du temps pour préparer son équipe au mieux."