Ligue des Champions: pourquoi Kompany se méfie des Reds
Voilà pourquoi Vincent Kompany se méfie des Reds.
- Publié le 04-04-2018 à 13h54
- Mis à jour le 04-04-2018 à 13h55
Voilà pourquoi Vincent Kompany se méfie des Reds. Vincent Kompany n’a pas cherché à jouer l’intox. "Cette saison, Liverpool a été notre adversaire le plus compliqué", a avoué le Diable au sujet d’une formation qui avait explosé à l’Etihad le 9 septembre dernier (5-0) avant d’infliger aux Citizens leur seule et unique défaite en Premier League au terme d’un match incroyable le 14 janvier (4-3).
"C’est une équipe qui travaille très bien ensemble, ils ont des joueurs capables de marquer partout sur le terrain, pas seulement les attaquants. Ils se sont améliorés défensivement aussi et, collectivement, ils sont meilleurs qu’en début de saison."
État des lieux ligne par ligne.
Derrière, Van Dijk fait du bien
Dans une équipe qui, question de philosophie, cherchera toujours à marquer un but de plus que son adversaire plutôt que d’en encaisser un de moins, la nécessité de posséder un défenseur d’impact, capable par sa vitesse d’apporter de l’équilibre, s’est vite imposée. Liverpool l’a trouvé avec Virgil Van Dijk.
Le défenseur le plus cher de l’histoire (84 millions d’euros) n’a pas encore totalement convaincu, Christian Benteke l’a notamment fait souffrir ce samedi mais les chiffres résument son apport : avant son arrivée, les Reds encaissaient un but toutes les 75 minutes en championnat, depuis, le ratio est tombé à un but concédé toutes les 120 minutes.
Au milieu, du choix
Si Philippe Coutinho a rallié Barcelone en janvier, tout un club s’était déjà préparé à faire sans le Brésilien. S’il n’a aucun autre joueur dans ce registre, Jurgen Klopp a pu à la fois anticiper le départ de la star tout en gagnant en équilibre avec des profils plus sécurisants.
La nouvelle dimension prise par Alex Oxlade-Chamberlain a notamment évité que s’installe une forme de nostalgie dans un entrejeu où les candidatures se bousculent : en plus de l’ancien Gunner, James Milner, Jordan Henderson, Giorgino Wijnaldum, Emre Can et le revenant Adam Lallana sont tous capables de se hisser au niveau, même si les deux derniers sont incertains.
Devant, Salah et le trio infernal
Mohamed Salah n’a pas attendu que Philippe Coutinho s’en aille pour flamber. Mais le départ du Brésilien a eu pour effet de responsabiliser encore plus l’Égyptien tout en limitant les rotations offensives, ce qui a permis à Salah, Firmino et Mané d’affiner encore un peu plus leur complicité offensive devenue démoniaque. "Et du coup, ils sont presque inarrêtables", avoue Pep Guardiola.