Karius, l'homme du match pour les Madrilènes
- Publié le 26-05-2018 à 23h41
- Mis à jour le 26-05-2018 à 23h43
Voic les notes du match par notre envoyé spécial à Kiev, Jonathan Lange.
Real Madrid:
Ramos 5: Ses qualités de défenseur, de leader de combat ne sont pas en discussion. Son vice, par contre, va nourrir les débats et les regrets des supporters de Liverpool qui vont longtemps se demander comme l’arbitre n’a pu siffler cette faute qui s’imposait sur Salah. L’Égyptien neutralisé, Ramos a eu parfois des difficultés à contenir Mané. Bale 8: Attendu comme titulaire, il ne s’était pas échauffé avant le match. Mais il a su aller au-delà de cette déception pour signer une entrée en jeu magistrale avec un chef-d’œuvre puis une belle frappe du gauche. Déterminant pour peut-être son dernier match au Real.
Ronaldo 4: Impuissant. Tout simplement. Et comme très rarement. Dominé athlétiquement par Lovren comme Van Dijk, CR7 n’a jamais été dangereux, excepté sur cette tête en première période sur laquelle il était hors-jeu. La manière avec laquelle Robertson l’a empêché de frapper alors qu’il arrivait seul face à Karius a résumé sa finale trop neutre.
Liverpool:
Lovren 6: Sa première intervention, après seulement 30 secondes, quand il a secoué Cristiano Ronaldo a donné le ton de son match. Habituellement point faible de la défense, le Croate en a plutôt été le maillon fort avec une présence athlétique dissuasive. Mais aussi précieuse offensivement, à l’image de sa remise décisive pour Mané. Costaud.
Salah 6: Ses larmes en sortant resteront comme l’une des images de cette finale. Capable d’électriser le match sur chacune de ces touches de balle, l’Egyptien avait bien lancé son match en obligeant Marcelo à défendre. Avant donc ce duel très musclé de Ramos et cette blessure à l’épaule qui l’a poussé à céder sa place…
Mané 8: L’attaquant de Liverpool le plus remuant. La sortie de Salah a accru son champ de responsabilités. Et il a assumé. Sa vivacité et sa faculté de changer de rythme ont fait mal. D’abord à droite, il a ensuite basculé à gauche. Récompensé par cette égalisation opportuniste qui met en exergue son talent protéiforme. Sa frappe sur le montant méritait mieux.
L'homme du match:
Les gardiens de Liverpool ont le chic pour marquer les finales. Celle, remportée en 1984, portée le sceau de Bruce Grobbelaar et de ses singeries. Celle de 2018 restera comme l’échec en mondo-vision de Lorius Karius. Comment le portier a pu relancer à la main ce ballon alors que Karim Benzema était dans les parages ? Incompréhensible. Comme cette nouvelle erreur sur cette frappe de Bale…