Jean-Marie Pfaff: "Mes petits-enfants portent encore des maillots du Bayern"
Pfaff, encore "une légende" au Bayern, n’a jamais battu le RSCA au Parc Astrid.
- Publié le 22-11-2017 à 15h06
- Mis à jour le 22-11-2017 à 15h10
Pfaff, encore "une légende" au Bayern, n’a jamais battu le RSCA au Parc Astrid. Jean-Marie Pfaff était à Anderlecht à l’invitation d’une chaîne de télévision allemande et de Bayern TV. Mais le moment de la soirée était donc la rencontre avec Jupp Heynckes, son coach en 1987-1988.
On peut savoir ce que vous vous êtes dit, Jean-Marie ?
"Jupp m’a demandé si ma famille allait bien. Il a dit qu’il était content de me voir, que cela faisait trop longtemps qu’on ne s’était plus vu. Et il m’a demandé si je venais au match."
Je suppose que vous allez venir?
"Bien sûr! Je serai dans une loge avec Jordi Cruyff. Je viens de temps en temps à Anderlecht. Mais c’est surtout le Bayern qui est mon grand amour. Six ans au Bayern, ça ne s’oublie pas. Mes petits-enfants portent encore des maillots du Bayern."
Vous y êtes encore très connu.
"J’y suis une légende. Certains anciens joueurs sont aimés, d’autres sont populairres. Moi, je suis aimé et populaire!"
Anderlecht va se prendre une claque?
"Je préfère ne pas donner de pronostic, pour ne blesser personne. Mais si le Bayern marque tôt, ils ne vont pas s’empêcher d’y ajouter trois ou quatre buts. Pour le match, ce serait mieux qu’Anderlecht marque en premier."
Anderlecht doit espérer que Heynckes titularisera quelques réservistes.
"Ce mot n’existe pas au Bayern. Heynckes peut titulariser trois équipes valables."
Vous souvenez-vous de vos matches contre Anderlecht?
"Bobby Dekeyser, le numéro 2 à mon époque, a raison dans votre DH d’hier: j’étais blessé, mais je devais jouer avec une piqûre. Lozano m’a trompé via un tir entre mes jambes, grâce à la boue, dans ce but-là, à votre droite."
C’était le 2-2 en 1987. En 1986, vous avez perdu 2-0 et Anderlecht s’est qualifié.
"C’est vrai? Je ne retiens que les victoires... (Rires)"
Pourquoi n’avez-vous jamais joué à Anderlecht?
"J’étais avec Constant Vanden Stock chez l’entraîneur Urbain Braems. Gudjohnsen devait signer, puis c’était mon tour. Entre-temps, le secrétaire d’Anderlecht était à Vienne chez le gardien Koncilia. Il a appelé Braems pour dire que c’était signé et qu’il avait donné sa grosse prime à la signature. Braems et Vanden Stock étaient furieux. Quelques années avant sa mort, Constant m’a dit: ‘J’ai eu tous les meilleurs footballeurs que je souhaitais, mais pas le meilleur gardien...’"