Bruges-Dortmund: on n’a pas vu Witsel
Le Diable Rouge n’a pas été ménagé par les Brugeois et a eu beaucoup de difficultés à construire le jeu. Cela n’a pas suffi…
- Publié le 19-09-2018 à 10h59
- Mis à jour le 19-09-2018 à 12h11
Le Diable Rouge n’a pas été ménagé par les Brugeois et a eu beaucoup de difficultés à construire le jeu. Cela n’a pas suffi… Avec des sifflets et un pressing de tous les instants. Voilà comment Axel Witsel a été accueilli à Bruges, mardi soir, près de six ans après avoir foulé une pelouse belge pour la dernière fois sous la vareuse d’un club (c’était avec le Zénith Saint-Pétersbourg, à Anderlecht, le 6 novembre 2012 en phase de groupe de Ligue des Champions, défaite 1-0).
Les sifflets du Jan Breydel, le Liégeois ne s’y attendait sans doute pas. "J’ai toujours été bien accueilli ici", avait d’ailleurs précisé le Diable Rouge en conférence de presse, lundi après-midi, dans un sourire et affichant une certaine confiance.
Si les huées d’un stade Jan Breydel chaud bouillant se sont rapidement estompées pour se transformer en encouragement pour les hommes d’Ivan Leko, le pressing du Club a, lui, duré une mi-temps. Une mi-temps durant laquelle Axel Witsel a eu beaucoup de difficultés à imposer son jeu. L’habituel dépositaire du jeu du Borussia Dortmund a souvent été obligé de jouer vers l’arrière, tant le bloc brugeois cadenassait les espaces.
Comme son compère du milieu de terrain Julian Weigl, Witsel s’est constamment retrouvé avec Ruud Vormer, Jelle Vossen ou Hans Vanaken sur le dos. Ce dernier remportant même le match dans le match entre les deux Diables Rouges, au prix de plusieurs récupérations hautes.
Conscient qu’il aurait bien des difficultés à créer des décalages, Witsel s’est contenté de jouer simple, jusqu’à ce que les Brugeois se fatiguent.
Ce qui est arrivé en seconde période. Sans être transcendant, Witsel est alors parvenu à jouer plus facilement vers l’avant, bénéficiant de plus grandes libertés et permettant au Borussia Dortmund de s’installer dans le camp brugeois, jusqu’à ce que le but allemand tombe.
Sous les sifflets du public brugeois…