En attendant les renforts…
- Publié le 11-07-2018 à 20h38
- Mis à jour le 11-07-2018 à 20h37
À l’Excel Mouscron, le noyau n’a toujours pas été dégraissé Vendredi aura lieu la première photo officielle du Royal Excel Mouscron, mouture 2018-2019. Une photo qui subira de profondes modifications dans les prochaines semaines, très certainement. Actuellement, le groupe est conséquent, très conséquent. Trop et pas assez qualitatif.
Au niveau des gardiens, la position de Frank Defays est très claire : "Il faut trouver une solution." Il y a un gardien de trop. Et celui qui doit quitter l’Excel, ce sera soit Olivier Werner, soit Logan Bailly. Ce dernier avait des touches avec Eupen et son départ aurait arrangé tout le monde.
En défense, le test du Burkinabé Zagré s’est terminé. Le garçon était certes intéressant mais ne correspondait pas aux souhaits de Frank Defays qui désire un joueur d’expérience puisque la direction n’a pas voulu prolonger le bail de Teddy Mézague.
Au milieu de terrain, il faudrait aussi amener de l’expérience. Les arrivées de Lukovic et de Kuzmanovic sont intéressantes mais ce sont encore des paris sur l’avenir.
Au niveau de l’attaque, Frank Defays souhaiterait que l’Excel fasse signer Frandtzy Pierrot, un Haïtien en test depuis près de quinze jours. Un test concluant pour le Namurois qui a rendu un avis positif à sa direction. Mais actuellement, il n’y a pas de fumée blanche au stade du Canonnier.
De manière générale, la campagne actuelle de transferts inquiète les supporters mouscronnois. Et probablement aussi quelques joueurs ou membres du staff. L’expérience demandée, et promise, n’est toujours pas arrivée à un peu plus de quinze jours du début du championnat.
Une nouvelle fois , l’Excel mise sur des paris. Preuve que le budget des Hurlus n’a pas été augmenté sous Pairoj Piempongsant dont on se demande clairement aujourd’hui ce qu’il a réellement apporté à Mouscron.
Le Thaïlandais, lors de sa conférence de presse de présentation, avait déclaré qu’il voulait faire venir quelques joueurs asiatiques. Mais là, le cuisinier Paul Allaerts et son commis Jürgen Röber ont surtout sorti leurs vieilles casseroles achetées du temps de la Lian Sports… Par le passé, cela avait souvent donné une soupe indigeste.
Les supporters attendent désormais que dans les cuisines de l’Excel, on ouvre un autre livre de recettes, celui du terroir avec des valeurs sûres qui ne donneront certes pas des étoiles mais qui raviront tout de même les Hurlus.
Thomas Van den Bril