Edito: Vanhaezebrouck, futur coach des Diables
Quoi de neuf cette semaine en D1 ? Pas grand-chose. Le jeu d’Anderlecht continue de ne pas convaincre et le Standard encaisse des buts de préminimes. Gand fait des miracles en Ligue des champions. À nos yeux, ce succès est avant tout dû à un homme : Hein Vanhaezebrouck. Edito.
- Publié le 29-11-2015 à 21h30
- Mis à jour le 30-11-2015 à 16h18
Quoi de neuf cette semaine en D1 ? Pas grand-chose. Le jeu d’Anderlecht continue de ne pas convaincre et le Standard encaisse des buts de préminimes.
Rien d’inédit sous la grisaille de la Pro League, donc, mais une superbe éclaircie sur notre horizon européen, avec les victoires récentes de Gand et d’Anderlecht à Lyon et à Monaco. Les Français étant ce qu’ils sont, c’est-à-dire excessivement hautains quand ils font face à des petits clubs belges, c’est toujours jouissif quand on parvient à dégonfler (un peu) leur ego.
Ces deux succès ont été forgés de manière très différente. Sur le Rocher, les Mauves ont pris trois points avec de l’engagement et du cœur. Des valeurs qui appartiennent à l’ADN du foot belge en Europe mais pas à celui de la maison mauve… Gand a signé son exploit avec un autre type de recette : celle de l’audace et du jeu. Voilà ce qui est le plus remarquable dans le parcours des Buffalos en C1.
Quand Gand a été sacré champion en mai dernier, on a trop souvent entendu la réflexion suivante : "En Ligue des Champions, Gand et la Belgique vont être ridicules…" Ceux qui affirmaient cela - dont certains dirigeants de grands clubs belges - ont aujourd’hui juste le droit de se taire ! Car Gand est en train de réaliser ce dont Anderlecht rêve depuis 15 ans (et ce dont Bruges et le Standard n’osent même plus rêver). Oui, le Sporting a réalisé quelques belles prestations en C1 lors des dernières années, mais les performances continentales des Buffalos sont plus consistantes, et plus impressionnantes.
À nos yeux, ce succès est avant tout dû à un homme : Hein Vanhaezebrouck. Il a une vraie philosophie et, aussi, bien plus de cojones que de nombreux entraîneurs de D1.
Avec un tel succès, un jour, il quittera Gand. Ce jour-là, voir Vanhaezebrouck enfiler le training de sélectionneur serait une bonne nouvelle pour le football belge. Une de plus. Mais de grâce, pas de précipitation ! Si Wilmots quitte les Diables en 2016, l’opportunité surviendrait un peu trop tôt pour Hein. Par contre, 2018, ce serait un timing idéal…