Dix tests, un transfert et des cadres
- Publié le 25-06-2018 à 17h03
L’AFC Tubize est en train de renouveler son effectif et espère que l’adaptation de tous ses nouveaux joueurs sera rapide Les vacances sont terminées ! Le noyau tubizien a repris le chemin des entraînements ce lundi avec un Shean Garlito très affûté et prêt à prendre le rôle d’exemple au sein de l’effectif tubizien pour l’exercice 2018-2019.
Depuis le départ de Quentin Laurent, dont le contrat n’a pas été prolongé, il fait, à 24 ans, figure d’ancien dans le noyau, qui aura pour mission de se maintenir en D1B.
"Cela m’a fait bizarre quand j’ai appris la nouvelle. On s’est croisé au mariage de Théo (Defourny) et on a discuté. Je suis triste qu’il soit parti. Maintenant, je suis le plus ancien à évoluer en équipe première. Si ça change quelque chose ? La saison passée, le staff et la direction m’avaient demandé de donner un coup de main aux nouveaux pour s’intégrer. Quand je suis arrivé dans le noyau professionnel, j’étais plutôt réservé. Mais ce n’est plus trop le cas. Je me sens bien dans le groupe et dans le vestiaire. Ils ne me l’ont plus demandé cette saison, mais je le fais naturellement", explique le milieu de terrain.
Le jeune homme de 24 ans aura du boulot de ce côté-là. Ce lundi matin, sur les 23 joueurs présents, 11 étaient en test et sont en passe de rejoindre l’AFC Tubize. Dans l’après-midi, l’un d’entre eux est même devenu le premier transfert entrant : Tom Rosenthal (21 ans). Actif en D2 néerlandaise, à Dordrecht, l’Israélien, né à Londres, retrouve la Belgique, trois ans après avoir quitté Zulte Waregem. Un pays qu’il connaît bien puisque son père, Ronny Rosenthal (70 sélections avec Israël) est passé par Bruges et le Standard, avant de porter les couleurs d’Udinese, Liverpool ou Tottenham. Il termina sa carrière à Watford, club formateur de Tom.
Le milieu de terrain bénéficiera très certainement des conseils d’un autre cadre, Théo Defourny. Le gardien tubizien encourageait déjà ses coéquipiers, ou futurs coéquipiers, durant les exercices physiques.
"Il y a plusieurs cadres qui doivent tirer l’équipe vers le haut. La direction a gardé les certitudes et modifiera l’effectif avec de nouvelles têtes, pour ne plus revivre le même scénario. On n’oublie pas ce qui s’est passé et il faudra utiliser cette expérience. Ce sauvetage, c’est comme si on avait gagné au Lotto. Mais ça n’arrivera pas deux saisons consécutives et la tâche s’annonce compliquée, vu les renforts de nos concurrents. On compensera avec notre collectif", prévient le tout jeune marié.
Pierric Brison