Tout n'est pas parfait au Standard: la preuve par trois
- Publié le 22-01-2018 à 06h52
- Mis à jour le 22-01-2018 à 08h38
Le Standard a gagné mais aussi montré beaucoup de lacunes dans son jeu. Les trois points arrachés face à Eupen ne doivent pas masquer une prestation pour le moins difficile du Standard. Les Liégeois n’ont pas montré de grands progrès par rapport à ce qu’ils proposaient l’année dernière et devront clairement hausser leur niveau de jeu pour s’imposer, mardi soir, à Zulte Waregem.
1. Encaisser en premier
Pour la onzième fois de la saison, le Standard a encaissé le premier but de la rencontre. Samedi, les Principautaires ont dominé les premières minutes, sans pour autant se montrer dangereux, mais ont craqué sur la première offensive adverse. Une fâcheuse habitude car, dans leur situation, les joueurs n’ont pas besoin de davantage douter… "Nous avons encore dû réagir après avoir encaissé, alors que nous dominions les débats depuis la première seconde. Heureusement, nous le faisons bien, mais ce n’est pas évident de courir derrière le score", reconnaissait Sébastien Pocognoli.
2. Des centres qui n’amènent pas de danger
Samedi, Eupen a tout fait pour faciliter la vie du Standard en lui ouvrant les couloirs et permettant donc aux ailiers de distribuer tranquillement des centres dans le grand rectangle. Malheureusement, les éléments offensifs n’ont pratiquement jamais coupé ces trajectoires. Orlando Sa l’a fait sur une offre de Razvan Marin et cela a amené le deuxième but. "C’est le cas depuis le début de la saison. Il faut faire la course, y croire jusqu’au bout et cela amènera des buts. J’espère qu’une fois qu’on transformera un centre, on se rendra compte que ça marchera…", disait le capitaine.
3. Une piètre qualité de jeu
Les 20.000 supporters qui avaient fait le déplacement ne se sont pas vraiment amusés. Les Liégeois n’ont jamais emballé les débats, même lorsqu’Eupen a été réduit à dix. Si ce n’est l’une ou l’autre action, le Standard a offert un jeu stéréotypé, dénoué du moindre mouvement organisé et préparé. Le pressing haut tant travaillé durant le stage hivernal a complètement disparu. À se demander si cette équipe a vraiment progressé pendant cette pause, ce qui est assez inquiétant car, dans ces conditions, elle offre peu de garanties pour la suite de la compétition. "Nous commençons un nouveau mini-championnat de neuf journées. Il faut gagner un maximum de matchs pour atteindre cette sixième place. Si nous étions mieux positionnés, nous aborderions les prochaines rencontres avec moins de pression, mais ce n’est pas le cas… On doit gagner, il n’y a pas de secret."