Le Gala du Footballeur Pro atteste du retour du Standard au… second plan
- Publié le 15-05-2018 à 10h59
- Mis à jour le 15-05-2018 à 11h14
Les Liégeois se sont contentés des places d’honneur… mais il s’agit déjà d’une belle victoire. En arrivant, un peu avant 21 heures, Mehdi Carcela avait annoncé la couleur quant à ses chances de gagner le trophée du Footballeur Pro. "Je suis venu ici pour passer une bonne soirée. Ce serait bien de gagner mais franchement, je n’y pense pas trop." Et le médian marocain avait, une nouvelle fois, raison car, un peu à l’image du Standard, il s’est contenté d’une place d’honneur, comme le pressentait la direction, bien consciente que la domination brugeoise était bien partie pour se prolonger durant cette soirée.
Le club liégeois pouvait pourtant espérer remporter quelques trophées, tant les exploits de Mehdi Carcela et Edmilson Junior ont fait l’unanimité partout dans le pays. Mais les votes, réalisés plus ou moins à la moitié des playoffs, les ont sans doute privés de quelques points précieux. "Moi, j’avais voté pour Junior. C’est le meilleur joueur du pays. Et Razvan Marin en deuxième position", continuait l’international marocain.
Le raisonnement est identique en ce qui concerne le titre d’entraîneur de l’année, où Ricardo Sa Pinto arrive en deuxième position, alors qu’il a réalisé quelques jolis exploits après la clôture des votes. Mais c’est déjà une belle récompense pour le technicien portugais, qui avait complètement raté ses six premiers mois en bord de Meuse. Une plus grande régularité lui aurait sans doute permis de se rapprocher un peu plus d’Ivan Leko.
Cette cérémonie marque quand même le retour au premier plan du club, après deux années durant lesquelles il était complètement absent de ces prix de fin d’année. Cela doit constituer une belle motivation pour la direction, emmenée par Olivier Renard, Alexandre Grosjean et Pierre Locht ce lundi soir, qui espère, certainement avec l’arrivée prochaine de Michel Preud’homme, quitter les places d’honneur dans les prochains mois pour le premier rang. Le jeu en vaut la chandelle car même si ces récompenses sont purement honorifiques, elles permettent à une formation de s’affirmer comme le premier club national.
Rendez-vous est pris dans douze mois.