Edito : Les playoffs 2 vont surtout servir à une chose, savoir si Jankovic est le coach qu’il faut au Standard
Un édito de Benoït Delhauteur
- Publié le 27-02-2017 à 13h06
- Mis à jour le 28-02-2017 à 14h21
Un an après sa victoire en Coupe de Belgique, le Standard va retrouver le stade Roi Baudouin ! Si, si, puisqu’on vous le dit… Cette fois, ce ne sera pas pour gagner un trophée, ni pour partir en pèlerinage à la recherche de souvenirs heureux, mais simplement pour affronter l’Union dans un match de playoffs 2 au printemps. Voilà en effet ce qui attend le Standard s’il reste neuvième de D1A. Une superbe affiche pour les Saint-Gillois, mais un match que n’auraient jamais imaginé les supporters du Standard…
En deux ans de présidence, Bruno Venanzi n’a donc toujours pas connu les playoffs 1. Ce dimanche, pour la première fois, le public de la T3 lui a même adressé un reproche direct, en demandant de vraies actions, pour mettre fin à cette période de transition qui dure.
Alors au-delà de la traditionnelle remise en question - "On va tous se regarder dans le miroir, et bla bla bla…" - que peut faire concrètement la direction liégeoise ?
La première, c’est évidemment de préparer activement le prochain mercato en trouvant de vrais renforts plutôt que des bouche-trous, dans les secteurs défaillants. À savoir l’entrejeu et la ligne arrière. Mais dans les semaines à venir, la question la plus brûlante sera surtout celle de l’avenir d’Aleksandar Jankovic. Son bilan mathématique est indéfendable. Et n’importe quel entraîneur qui échoue si loin des playoffs 1 avec un club comme le Standard est forcément sous haute pression.
Le Serbe est-il vraiment l’entraîneur qu’il faut pour le Standard ? Les playoffs 2 permettront aux dirigeants liégeois de le savoir. Le coach devra profiter de ces matches pour montrer qu’il est encore capable de faire progresser son équipe. Sinon, il risque d’avoir sacrément chaud aux fesses.
Les supporters rouches ont d’ailleurs aussi adressé un message à Jankovic : ils veulent des actes plutôt que des paroles. C’est donc l’heure d’agir. L’Europe est à ce prix.