Clap de fin pour Onyewu: les cinq moments forts du colosse américain

Depuis la fin de son contrat en juillet avec le club de Philadelphia, la décision du défenseur était dans les tuyaux. S'il continuait à s'entraîneur individuellement, il n'a pas réussi à retrouver un club. L'occasion de dresser un bilan des cinq moments forts de la riche carrière du colosse américain.

1. Les débuts au FC Metz

Onyewu débarque en France en provenance de l'université de Clemson le premier juillet 2002. Ce n'est qu'un an plus tard que le joueur évolue pour la première fois avec le club du Grand Est de la France. Titulaire pour la première fois le 22 janvier 2003 face à Lorient en Ligue 2, le joueur participe à trois matches de championnat ainsi qu'à un quart de finale de Coupe de la Ligue.

2. L'arrivée en Belgique

Bien que sa carrière ait explosé au Standard, c'est bien à la Raal Louviéroise que le défenseur effectue ses débuts en Belgique. Son entraîneur de l'époque se nomme Ariel Jacobs et l'équipe est composée de futurs cracks à l'image de Peter Odemwingie ou Silvio Proto. La Raal fait même trembler le grand Benfica de Simao et consorts grâce à un match nul à domicile lors de la défunte coupe de l'UEFA. Après une première saison de bonne facture en Belgique où il dispute 28 matches toutes compétitions confondues, le joueur signe au Standard.

3. Les deux titres de champions avec les Rouches

Onyewu pose ses valises à Liège lors de la saison 2004-2005. Fort dans les duels, athlétique et rapide, il forme une paire redoutable avec Ivica Dragutinovic. Prêté à la surprise générale à Newcastle en janvier 2007 pendant une demi-saison, sa carrière prend une autre dimension lors de son retour en bord de Meuse. Sous l'impulsion de Michel Preud'homme et Laszlo Bölöni, le défenseur devient une référence à son poste en Jupiler Pro League. Champion de Belgique en 2008 et 2009, le défenseur voit éclore des talents phénoménaux comme Axel Witsel, Marouane Fellaini, Eliaquim Mangala ou encore Steven Defour.

Dur sur le terrain, gentleman en dehors, le joueur dénonce certains comportements inappropriés sur le pré. C'est notamment le cas avec l'Anderlechtois Jelle Van Damme avec qui il aura une altercation sur base de propos racistes. Lors des test-matches pour le titre en 2009 qui sentent le souffre à plein nez, les deux joueurs s'écharpent mais l'Américain fait face au mutisme des arbitres. Guchi ne se laisse pas démonter et porte l'affaire devant les tribunaux. Finalement, suite aux excuses du joueur qui évolue aujourd'hui à l'Antwerp, il retirera sa plainte au pénal.

4. Sélection avec les USA

Son aventure avec son pays démarre en octobre 2004 et durera plus de dix ans. Il disputera deux Coupes du monde en 2006 et 2010 où les USA atteignent les 8e de finale. Aligné pour la première fois dans son intégralité le 23 mai 2005, Guchi ne quittera plus jamais sa sélection. Vainqueur de 3 Gold Cup en 2005, 2007 et 2013, Onyewu parvient à être élu meilleur joueur américain de soccer en 2006. Le joueur est prophète en son pays !

5 Transfert d'envergure au Milan AC

En 2009, il signe un contrat en faveur du grand Milan AC. Onyewu débarque dans une autre galaxie où les comètes sont légions. Il côtoie quotidiennement Zlatan Ibrahimovic, Robinho ou encore Ronaldinho. Excusez du peu ! Malheureusement pour lui, l'Américain ne foule que très rarement la pelouse car ses concurrents se nomment Alessandro Nesta, Thiago Silva ou Philippe Mexès. Victime d'une rupture du tendon d'Achille, le joueur débarque en prêt a Twente 18 mois plus tard sous... Michel Preud'homme.