C'était la dernière surprise de Sa Pinto avec le Standard
- Publié le 20-05-2018 à 21h33
- Mis à jour le 20-05-2018 à 22h25
Le commentaire de Michaël Franken.
En annonçant son départ, Ricardo Sa Pinto a préféré maîtriser son destin, plutôt que d'attendre une décision de la direction qui était prise depuis un petit temps déjà.
Car il ne faut pas se leurrer : Bruno Venanzi avait déjà acté depuis près de deux mois l'arrivée de Michel Preud'homme. Le président a toujours tenu le technicien liégeois en haute estime et était fatigué par la gestion d'un Portugais qui avait, lors de ses sept ou huit premiers mois, considérablement fatigué la direction par ses débordements et ses déclarations parfois maladroites.
Michel Preud'homme aura beaucoup de la pression sur les épaules car Ricardo Sa Pinto quitte le Standard avec un bilan presque parfait : une deuxième place et une victoire en Coupe de Belgique. Les supporters principautaires, malgré l'énorme respect qu'ils ont pour MPH, ne comprendraient pas que le club ne signe pas immédiatement des résultats, à commencer lors des préliminaires de la Ligue des Champions. Sa Pinto peut finalement quitter le Standard l'esprit apaisé, avec le sentiment du devoir accompli. En moins d'une année, il est parvenu à redresser un club qui enchaînait les camouflets depuis deux saisons. Mais s'il était parvenu à garder la maîtrise de ses nerfs, à mieux comprendre les conseils qui lui étaient donnés, il aurait peut-être pu honorer sa deuxième année de contrat. Mais avec des si, on referait le monde.