Qui doit être coach de l'année? Ricardo Sa Pinto ou Ivan Leko?
Le mentor des Rouches ou celui des Brugeois?
- Publié le 14-05-2018 à 12h38
- Mis à jour le 14-05-2018 à 12h45
Le mentor des Rouches ou celui des Brugeois?
Sa Pinto
Tout au long de la saison, Ricardo Sa Pinto n’a fait que diviser l’opinion sur sa personne. En campagne de séduction lors de la préparation estivale, le Portugais a montré un tout autre visage une fois la compétition débutée.
Au-delà de ses frasques, Sa Pinto aura tout de même eu le mérite de porter son groupe à bout de bras. Jamais le coach ne s’en est directement pris à un de ses joueurs en particulier. La famille dont il a si souvent parlé, il en a été le fondateur, le patriarche. Le tacticien a su emmener tout le monde dans son sillage et ce, contre vents et marée.
Conscient qu’il devait impérativement calmer ses ardeurs, Sa Pinto a opéré un virage à 180 degrés après la trêve hivernale. Plus posé, moins impulsif, le coach des Rouches a mis sur pied une équipe quasiment imbattable durant ces PO1 . Son mérite aura également été de faire progresser plusieurs joueurs dont, notamment, Christian Luyindama, qu’il a eu le cran de lancer à l’encontre d’Alexander Scholz, encore capitaine la saison dernière.
Même s’il a bien été aidé par le mercato hivernal avec l’arrivée, notamment, de Mehdi Carcela, Ricardo Sa Pinto n’a eu que des choix gagnants ces derniers mois, ce qui a permis au Standard de croire au titre.Leko
Si un coach doit être mis à l’honneur, c’est Ivan Leko. Tout le monde doutait de lui lors de la préparation estivale et il a répondu avec une saison régulière fantastique.
Ses beaux discours cachaient-ils son manque d’expérience ? Pas du tout. Le Croate a, certes, connu des revers en préparation mais il l’a fait dans un objectif précis : mettre en place un système de jeu qui convient à son équipe.
Difficile de trouver plus amoureux du football et du ballon que Leko. Le coach jure par l’offensive et pourtant il a réussi à trouver un équilibre parfait entre débauche d’énergie offensive et structure défensive.
Toute la saison, Bruges a joué au ballon, a construit le jeu. Sans pour autant en oublier sa philosophie de base : ‘No Sweat, No Glory ’. Un message transmis par Michel Preud’homme et qu’il a su maintenir dans le groupe.
Il y a également été de ses trouvailles personnelles, notamment en replaçant Limbombe sur le flanc gauche. Preuve qu’il a su amener sa touche personnelle tout en construisant sur les bases qu’on lui avait laissées.