Pairoj Piempongsant peine à imposer sa patte à Mouscron

Mais voilà, depuis trois mois se sont écoulés et les belles paroles de l’homme fort tardent à trouver écho. Que ce soit au niveau du recrutement ou à d’autres niveaux, on a même parfois l’impression que le Royal Excel Mouscron a régressé par rapport aux dernières années.

En conférence de presse d’après-match dimanche après la défaite face à Bruges, Frank Defays a lancé un gentil : "Si les renforts arrivent, il n’y aura pas de soucis pour la suite de la saison." Entendez par là qu’il faut des renforts pour pouvoir se maintenir. Car même si Mouscron n’a pas été ridicule, loin de là, face à Ostende (qui se cherche encore) et à Bruges (réduit à dix après dix minutes), cette équipe a fait preuve d’un manque de caractère, d’expérience et d’atouts offensifs.

Ce constat est là depuis de nombreuses semaines. Mais en coulisses, rien ne bouge vraiment. Jürgen Rober, le directeur sportif, assiste à tous les matches et aurait dû remonter cette information aux investisseurs. Mais l’Allemand tarde encore plus que Pairoj Piempongsant à imposer sa griffe. Cela fait plus d’un an qu’il est à Mouscron et son influence lors des différents mercatos n’a pas encore été constatée…

Pendant ce temps-là , le pauvre Frank Defays est critiqué par les supporters. Pourtant, le Namurois fait de l’excellent travail avec les moyens mis à sa disposition. Pour la venue de l’Antwerp, il pourra compter sur le retour de suspension de Bruno Godeau ainsi que probablement sur Selim Amallah. Une bonne nouvelle mais insuffisante à long terme.

Vendredi, un conseil d’administration doit avoir lieu à Mouscron en présence de Pairoj Piempongsant ou un de ses représentants. Il est temps que les Mouscronnois historiques du CA tapent du poing sur la table.