Nathan de Medina veut s’imposer à long terme à l'Excel
Arrivé en méforme à Mouscron, le Bruxellois est désormais un élément important du noyau de l’Excel.
- Publié le 15-01-2018 à 07h29
- Mis à jour le 15-01-2018 à 09h52
Arrivé en méforme à Mouscron, le Bruxellois est désormais un élément important du noyau de l’Excel. Lorsque Nathan de Medina s’est engagé avec Mouscron cet été, l’Excel a clairement fait un pari sur l’avenir. Car le jeune défenseur sortait d’une saison noire. Il n’est pas parvenu à s’imposer aux yeux de René Weiler à Anderlecht et a ensuite été prêté à l’OHL, où il s’est blessé. Verdict : opération des adducteurs et saison terminée.
Sentant qu’il n’allait toujours pas recevoir sa chance chez les Mauves, Nathan a préféré voir si l’herbe ne serait pas plus verte ailleurs. Et c’est au Canonnier qu’il a posé son sac et ses crampons. "D’autres clubs étaient intéressés mais leur projet n’était pas clair ou alors il y avait déjà six défenseurs centraux dans leur noyau. J’ai préféré venir à Mouscron y saisir ma chance. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai fait le bon choix."
Même si Nathan de Medina n’a pas eu sa chance tout de suite, il n’a jamais vraiment douté de ses capacités. "J’avais simplement du mal à retrouver mon niveau suite à mon opération aux adducteurs. Puis, il y a eu ce match face à l’Antwerp. J’étais content de pouvoir à nouveau débuter un match de D1. Cela a été comme une délivrance d’avoir cette chance de pouvoir à nouveau m’exprimer."
Au bout de ces 90 minutes, il a été l’homme du match avec deux buts à la clé. Mais Nathan de Medina ne veut certainement pas se reposer sur ses lauriers. "Mes attentes pour l’avenir sont simples. Je suis à Mouscron et je veux m’y imposer. J’aimerais pouvoir prolonger ici. J’ai signé un contrat d’un an avec une année supplémentaire en option. J’attends donc un signe de la direction. Ce sera peut-être plus facile si nous jouons les PO1 ."
Stage | "J’ai besoin de deux entraînements intensifs"
Nathan de Medina est pro depuis quelques années. "C ela faisait deux ans que je n’avais plus fait de stage. J’en avais déjà fait deux avec Anderlecht." Même s’il affirme que c’est difficile, il savoure ces moments entièrement dédiés au football. "Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu droit à deux entraînements intensifs par jour mais c’est bon pour moi. J’en ai besoin."
Les stages mouscronnois sont tout aussi difficiles que ceux qu’il faisait à l’époque avec Anderlecht. "Il y avait peut-être un peu plus de football avec les Mauves mais dans la difficulté, c’était plus ou moins semblable. Par contre, je préfère l’hôtel ici que celui de La Manga."
Système | "Plus facile avec trois défenseurs axiaux"
Depuis la fin 2017, Mircea Rednic hésite à jouer avec deux ou trois défenseurs axiaux. "Personnellement, j’aime les deux solutions", explique Nathan de Medina. "Même s’il faut reconnaître que nous avons bien réussi certains matchs avec trois axiaux. Dans les matchs plus compliqués, c’est la solution la plus facile. Regardez contre Bruges, cela nous a facilité la donne."
Famille | "Mon papa est très important pour ma carrière"
Plusieurs fois lors de notre entretien, Nathan de Medina a évoqué son père. "Il compte énormément pour moi et pour ma carrière", explique le jeune Bruxellois. "Je sais qu’il peut gérer ma carrière. Il y a tellement d’escrocs dans ce milieu que je préfère faire confiance à mon papa."
Son père a été très important également en début de saison quand il était sur le banc ou dans les tribunes. "Heureusement qu’il était là. Il a déjà travaillé avec des joueurs qui étaient plus ou moins dans la même situation que la mienne. Ses conseils ont été précieux et déterminants."
Diablotins | "Un réel plaisir de se retrouver avec les amis"
Grâce à ses bons matchs avec l’Excel, Nathan de Medina a retrouvé les Diablotins de Johan Walem. "C’est un réel plaisir de se retrouver avec les amis", se réjouit-il. "Nous sommes tous de la même génération. Beaucoup de joueurs sont passés aussi par Anderlecht, donc les liens et les automatismes sont déjà très bons."
Anderlecht, pour Nathan, n’est plus qu’un souvenir. "C’est oublié. Et pas que pour l’épisode René Weiler. Le fait que je ne sois plus là-bas, c’est une décision de toute la direction. Et on a pu voir qu’ils ont laissé filer beaucoup de jeunes."