Defays avant Anderlecht-Mouscron: "Et pourquoi pas !"
Le choc des extrêmes ne veut pas dire que l’Excel se déplace la fleur au fusil
- Publié le 16-08-2018 à 21h18
Le choc des extrêmes ne veut pas dire que l’Excel se déplace la fleur au fusil Ce déplacement à Anderlecht semble totalement disproportionné pour l’Excel Mouscron. Il y a la différence de budget, de talents, de qualité et puis, déjà un fossé au général : neuf points sur les neuf possibles. Évidemment, les Hurlus ne se déplacent pas dans la capitale avec les faveurs des pronostiqueurs.
Mais Frank Defays, l’entraîneur des Hennuyers, veut garder la tête haute. "Ce qui est important dans ce type de rencontre, c’est d’avoir un sentiment positif et de pouvoir le partager avec ses joueurs. Alors, je me dis : ‘Et pourquoi pas !’ Je suis en confiance, même si Anderlecht propose cette saison un bon équilibre entre le football léché et celui de l’organisation. Ils ont tous les fondamentaux actuellement. Mais voilà, on sait que ce sera compliqué. Mais ce n’est pas impossible. J’ai un bon sentiment en tout cas."
Et ce n’est pas le duo offensif anderlechtois (Santini - Dimata avec onze buts à eux deux alors que Mouscron n’a trouvé le chemin des filets qu’à une seule reprise depuis le début du championnat) qui fait peur à Frank Defays. "Une équipe comme Mouscron ne peut pas se concentrer sur l’une ou l’autre individualité adverse. On devra travailler en équipe comme lors de nos précédents matches. Nous parviendrons à faire quelque chose contre Anderlecht uniquement si nous respectons cette notion importante qu’est le collectif."
Frank Defays récupérera un pion important : Selim Amallah. "C’est un pion essentiel, même si j’attends beaucoup de tout le monde. Selim, c’est quelqu’un qui peut provoquer son adversaire, l’éliminer via ses dribbles. C’est clair : je ne vais pas me plaindre de son retour. Malheureusement, je dois toujours déplorer l’absence de Dimitri Mohamed, notre capitaine."
Le coach espère également que ses joueurs n’auront pas encore la tête au prochain match qui s’annonce déjà crucial face à Eupen. "Quand tu joues Anderlecht, tu te dois d’être motivé et concentré pour un tel match. Je serais surpris qu’ils pensent déjà à Eupen avant ce match. Par contre, directement après, j’espère qu’ils auront déjà cette rencontre à l’esprit."
Le Namurois se montre relax par rapport à sa situation lui qui n’a pas encore gagné un match lors d’une phase classique du championnat avec Mouscron. Peut-être est-ce parce qu’il a reçu de bonnes nouvelles de sa direction. "Cela travaille beaucoup en coulisse, effectivement. Mais cela ne bougera pas avant le week-end", précise-t-il. Histoire, probablement, de ne pas mettre de la zizanie dans son groupe.