Wesley a une histoire commune avec les Colchoneros: "Je rêve d’inscrire un but"

Car depuis le tirage au sort des poules de la Champions League, le Brésilien cultive un rêve : marquer contre le club qui, il y a près de cinq ans, n’a pas voulu de lui : "J’avais un peu plus de 16 ans quand, par le biais d’un manager, on m’a invité à aller passer un test à l’Atletico. C’était la première fois que je quittais le Brésil. Mes premiers entraînements étaient prometteurs mais n’ayant pas l’âge requis pour signer un contrat pro - il fallait avoir 18 ans - j’ai évolué pendant six mois avec les U19. J’ai vécu là une période un peu difficile. J’ai dû m’adapter à la nourriture mais aussi au climat. Car en hiver, il peut faire très froid en Espagne."

L’Atletico n’a finalement pas retenu Wesley, très déçu de cet échec apparent. Après un crochet par son pays natal, le Brésilien a émigré à Trencin avant de rallier le club de la Venise du Nord. "En Slovaquie également, j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation. Exactement comme à Bruges."

Aujourd’hui, Wesley a fracassé sa bogue. Il s’est extirpé de son cocon. Il s’épanouit tellement au Club Bruges qu’il y est resté en dépit des offres flatteuses dont il a fait l’objet : "Il ne m’a pas été difficile de décliner les propositions : je tenais absolument à disputer la Champions League. J’aspire même à marquer la campagne du Club de mon empreinte."

Il y a deux ans, Wesley avait peu joué dans la compétition majeure contre Porto, Copenhague et Leicester : "J’ai éclos sous Michel Preud’homme pendant les PO1. J’ai travaillé dur pour me bonifier. C’est là que j’ai commencé à comprendre que je pouvais devenir un élément important pour le Club. J’ai mûri à tous les niveaux. J’assume plus de responsabilités et j’ai pris confiance en moi, tout en améliorant ma technique, mon implication dans les combinaisons et le jeu de tête que j’ai souvent travaillé avec Philippe Clement. À Mouscron, quand je me suis fait exclure, j’ai commis une faute. J’ai juré que je ne la répéterai pas."

Wesley veut vraiment briller dans cette Champions League : "J’endosse volontairement beaucoup de pression car je tiens absolument à démontrer que je suis apte à défier les meilleurs défenseurs des meilleures équipes européennes. Peu importe qui joue contre moi. Je n’ai jamais tremblé devant un défenseur."

Wesley n’a pas marqué contre Dortmund. Ce n’était peut-être que partie remise…