Le Club s’est battu lui-même
Un penalty et un but contre son camp ont offert une première aux Beverenois.
- Publié le 08-12-2018 à 07h22
Un penalty et un but contre son camp ont offert une première aux Beverenois. Waasland-Beveren a enfin gagné chez lui. Il y est parvenu grâce à la complicité involontaire de deux Brugeois.
Le Club dispute rarement des matches probants au Freethiel. Sa prestation de ce vendredi soir n’a pas infirmé le constat. Il avait ouvert le score quand il a choisi d’assurer le résultat. C’érait une erreur.
Dans un 4-2-3-1 flexible qui se muait parfois en 4-3-3, le Club n’avait pas vraiment pris la mesure de son opposant, qui avait toujours bien coupé les angles.
Les offensives brugeoises, fréquemment trop stéréotypées, trop peu incisives, avaient trop souvent été anihilées par un mauvais contrôle, comme à la 38e minute quand Vormer avait loupé la réception d’un service de Wesley qui aurait dû être un assist, par une passe mal calibrée ou trop latérale.
Le même Vormer allait se racheter peu après la reprise lorsque, servi dans la foulée par Wesley, il plaça impeccablement un envoi qui mystifia Roef (1-0).
Il rendit peu après la politesse au Brésilien, mais ce dernier, qui aurait pu encore avancer, contraignit seulement le gardien beverenois à se coucher.
Le Club rejouait plus simplement et trouvait mieux la profondeur. Du moins quand se décidait à combiner vers l’avant.
Pourquoi alors recula-t-il ? Il encouragea ainsi les Beverenois à attaquer avec de plus en plus d’audace à défaut de véritable talent. Les situations scabreuses eurent tendance à se multiplier. Le Club frôla le penalty à plusieurs reprises. Poulain le commit en arrêtant de la main un ballon qui entrait dans le but. Forte le convertit (1-1). Puis Decarli scella la victoire locale en marquant contre son camp. Bruges s’était battu lui-même.