La drôle de soirée d'Ivan Leko: ému au début, bien déçu à la fin…
Ivan Leko a encore pu mesurer le soutien dont les supporters du Club le gratifient.
- Publié le 20-10-2018 à 09h10
- Mis à jour le 20-10-2018 à 09h20
Ivan Leko a encore pu mesurer le soutien dont les supporters du Club le gratifient.
“On veut revoir du foot, saluer la victoire d’un Club conquérant mais aussi acclamer Ivan Leko pour l’assurer une fois encore de notre soutien… sans condition.”
Membre de l’ancienne Blue Army, Pieter a traduit le sentiment de la totalité des supporters accourus au stade Breydel.
À l’énoncé du nom des joueurs, celui de l’entraîneur éclipsa en popularité ceux des chouchous habituels Vormer, Vanaken ou Vossen. À l’apparition des équipes, si les drapeaux croates manquaient à l’appel, un immense portrait d’Ivan Leko s’éleva sur le pan de la tribune la plus démonstrative alors qu’apparaissaient deux banderoles dénuées de toute interprétation : “Le Club Bruges est notre religion, Ivan Leko est notre dieu.”
En découvrant le stade, l’intéressé, scruté par les caméras, cilla, est presque au bord des larmes. Avait-il besoin de cette nouvelle confirmation de l’estime dont il jouit à Bruges ?
Élégant dans son costume noir de cérémonie, il salua courtoisement Alexandre Boucaut et Yannick Ferrera avant de se poster à l’angle de son petit rectangle d’expression. Il s’y manifesta un peu moins que de coutume, à l’instar d’un public bien patient lui aussi, comme si la piètre qualité du jeu l’avait un peu chloroformé. Par moments, Yannick Ferrera vibra même davantage que son collègue.
Avant le coup d’envoi, le chauffeur de salle avait à tout hasard rappelé au public le légitime respect dû aux arbitres.
Alexandre Boucaut – qui avait expulsé, justement, Wesley au début du match à Mouscron – craignait-il une hostilité, même larvée ?
Certainement pas. Le public se contenta de désapprouver quelques décisions qui ne prêtaient pas le flanc à plus de récriminations. Le match n’avait pas enflammé le public, le résultat l’a déçu : quelle affreuse quinzaine, décidément…