Amrabat, le nouveau renfort du Club…

Sofyan Amrabat payait, en grande partie, sa prestation indigente à Deinze, en Coupe de Belgique. Ce soir de défaite-là, Ivan Leko avait violemment tancé son médian latéral : "L’ego de certains joueurs surpasse celui de Ramos ou de Ronaldo", avait tonné le coach du Club Bruges.

La direction du Club avait, alors, sévèrement rappelé à ses devoirs son joueur récemment acquis.

Amrabat - qui avait opté pour Bruges parce qu’il estimait que Giovanni van Bronckhorst, l’entraîneur de Feyenoord, ne lui avait pas ménagé assez de temps de jeu, a eu l’intelligence de faire amende honorable.

Il s’était même attendu à jouer à Dortmund. "Ma titularisation ne m’a pas énormément surpris", a-t-il expliqué en quittant le Signal Iduna Park. "Depuis un certain temps, je m’entraînais très bien et le coach m’avait envoyé des signaux me laissant penser que j’étais rentré en grâce. J’avais même cru que je débuterais contre Zulte Waregem. Je ne suis monté au jeu qu’en cours de match. Mais à la rentrée au vestiaire, l’entraîneur m’a pris à part : ‘Tiens-toi prêt pour mercredi !’", m’a-t-il confié. L’entraîneur a toujours été ouvert avec moi. J’apprécie ce tte attitude."

À Dortmund, Sofyan Amrabat a réussi sa première dans un entrejeu étoffé pour la première fois. Tranchant et déterminé, il a posé beaucoup de problèmes aux éléments offensifs du Borussia. "Sofyan a été mon gangster dans la ligne médiane. Un gangster dans le bon sens du terme", l’a dépeint Leko.

Amrabat a disputé les 90 minutes sans problème. "Mon physique et mon volume de jeu sont deux de mes points forts. Je sais aussi que j’ai le niveau de la Champions League. Je l’ai prouvé la saison dernière aec Feyenoord."

Sofyan Amrabat espère confirmer sa titularisation cet après-midi contre le Standard et contre Mehdi Carcela, qu’il connaît bien. "On a fait connaissance en équipe nationale marocaine. On s’est livré à quelques beaux duels, tous les deux."

Est-ce à dire que le Club va adopter la même attitude contre le Standard qu’à Dortmund ?

Pas forcément. "Je veux revoir un Club offensif. Mais pas sans discernement", prévient Ivan Leko. "Je veux qu’on adopte un bon équilibre entre initiatives, pressing et organisation. J’aime que le Club soit une équipe romantique. Mais il doit, parfois, céder au réalisme."

On doute, toutefois, que le public apprécie, contre le Standard, le Club de Dortmund…